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Jeanine & Christiane, le plaisir du terroir français

Publié le 13 septembre 2021 à 18h11

Modifié le 1 octobre 2021 à 14h21

par La Rédac'

Sur la devanture, les nombreux prix récoltés par le duo s’affichent fièrement, notamment le titre de champion de France de pâté en croûte 2019.



« Ici, on produit tout sauf ce qui est sec », résume Yann Plé, boucher, mais aussi pâtissier ayant appris aux côtés de Sébastien Dégardin. Cette nouvelle génération d’artisans s’implante il y a deux ans dans ce commerce, remplaçant deux charcutiers qui partaient à la retraite. Leur crédo ? « Faire plaisir avec de bons produits, et surtout écouter le client », complète Pauline Pavard-Plé, bercée à la cuisine chez Ferrandi avant de poursuivre au Bristol et auprès d’autres traiteurs.



Fille de charcutier-traiteur, c’est elle qui s’occupe des plats cuisinés ultra variés : coq au riesling, lièvre à la royale, dos de cabillaud… « Ce qui m’amuse, c’est de faire des beaux plats », raconte-t-elle. Chez Jeanine & Christiane, du nom des grands-mères du duo, on propose aussi des plats végétariens qui plairont au plus grand nombre comme des gnocchis à la crème de champignons et ail des ours, quiches aux légumes et autres gaspachos faits maison. Les plats simples et accessibles côtoient les mets plus travaillés, pour se faire plaisir sans le prix du restaurant.



Côté charcuterie, Yann précise s’approvisionner chez des amis de la famille, dans un élevage de porc du Perche Label Rouge : connaître tous les maillons de la chaîne permet de pratiquer des prix accessibles qui raviront toutes les bourses. On dirait bien que vous avez trouvé votre prochaine cantine.

Jeanine & Christiane
8, rue du Surmelin – 20e
49, rue de Paris – Palaiseau (91120)
www.jeanineetchristiane.fr
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La série Adolescence sera diffusée dans les collèges et lycées britanniques

Publié aujourd'hui à 20h00

par Flora Gendrault

Downing Street l’a officiellement annoncé en début de semaine : la mini-série Adolescence, sur toutes les lèvres depuis sa sortie, sera bel et bien diffusée gratuitement dans les collèges et lycées britanniques. Une mesure initiée par le Premier ministre Keir Starmer lui-même, qui avait publiquement pris la parole pour vanter les mérites d’un programme extrêmement bien mené et instructif, soulevant des questions sociétales cruellement d'actualité


Prouesses technique et scénaristique  

Adolescence a beau n’être sortie qu’à la mi-mars, c’est peut-être déjà la meilleure série de l’année. En débarquant sur Netflix, et sans avoir pourtant fait l’objet d’une campagne promotionnelle démesurée, elle a immédiatement reçu un accueil extrêmement favorable de la presse et des spectateur·rices, et ce aux quatre coins du globe. 

Un coup de maître des créateurs, Jack Thorne et Stephen Graham, lesquels sont parvenus à mettre en scène de manière magistrale les causes et conséquences du meurtre de Kathy, adolescente de 13 ans, poignardée à de multiples reprises par Jamie, un camarade de classe du même âge. Le tout en (seulement) quatre épisodes tournés intégralement en plan-séquence, renouvelant ainsi cette technique largement exploitée au cinéma, moins sur le petit écran, autour d’un récit nerveux traitant de thématiques liées à la jeunesse. 


Dénoncer la spirale du masculinisme
 

Ces thématiques, quelles sont-elles ? Le harcèlement scolaire, la construction de genre sur les réseaux sociaux, et notamment la culture "incel", ces hommes involontairement célibataires qui accusent les femmes de les rejeter. Dans Adolescence, en immersion au cœur d’un commissariat, puis d’une école, et enfin d’une maison de famille, on comprend que Jamie (époustouflant Owen Cooper, nouveau prodige du milieu), élevé à la dure, impopulaire, s’est peu à peu enfermé dans la spirale du masculinisme, jusqu’à commettre un féminicide. Une misogynie alimentée par son activité sur Internet, où se créent de nombreuses communautés réactionnaires, séduites par la théorie du 80/20 d’Andrew Tate, selon laquelle 80% des femmes ne seraient attirées que par 20% des hommes. 


De l’ordinateur au Parlement 

Au Royaume-Uni, terre de tournage mais aussi théâtre d’attaques de même nature ces dernières années, Adolescence a connu une résonnance toute particulièrement. Jusqu’à dépasser les frontières de l’écran : la série a ravivé le débat sur l’utilisation des téléphones, mais aussi sur l’éducation, levier essentiel pour déconstruire les idéologies véhiculées sans régulation sur le web. Diffuser Adolescence au palais de Westminster ainsi que dans les collèges et lycées depuis une plateforme partenaire à Netflix, comme l’avaient publiquement encouragé la députée travailliste Anneliese Midgley, puis Keir Starmer, en marque la première étape. 

« C'est une initiative importante pour encourager le plus grand nombre possible d'élèves à regarder le programme », a déclaré le Premier ministre, qui a lui-même vu la série avec ses enfants adolescents, comme 66 millions de personnes en deux semaines sur Netflix. Un record pour une mini-série britannique ! 


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