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Les 5 séries à mater d’urgence cet automne

Publié le 29 septembre 2022 à 18h54

Modifié le 30 septembre 2022 à 14h04

par Olympe Ditner

Détox

On commence avec une série pleine de légéreté et qui traite d’un sujet qui va vous plaire : l’addiction aux téléphones. Détox, c’est LA nouvelle production française réjouissante et rafraîchissante pour cet automne 2022. Mise en ligne le 1er septembre sur Netflix, la série de Marie Jardillier au casting 100 % français raconte l’histoire de deux cousines accros aux technologies.

À la suite de déceptions personnelles, elles décident de ne plus toucher à leurs smartphones et ordinateurs, et ça va durer un mois. Impossible avec la génération ultra-connectée d’aujourd’hui ? Et pourtant, c’est le défi que se sont lancé les deux meilleures amies. Légère et drôle, la série traite de l’impact de nos téléphones et réseaux sociaux. On rit donc beaucoup mais l’humour est toujours utilisé à bon escient. On craque aussi pour les personnages qui sont tous très attachants. La grande force de Détox, c’est de ne pas se limiter à une série très drôle et acidulée. Avec intelligence et pédagogie, elle interpelle aussi bien les jeunes que leurs parents sur les dangers d’Internet, et pas seulement sur les risques d’addiction et d’isolement.


Dahmer - Monstre : L'histoire de Jeffrey Dahmer

Une série qui fait horreur mais surtout fureur en ce moment sur le grand N rouge. La bande-annonce faisait froid dans le dos, et la série fait encore mieux. Depuis le 21 septembre, les abonnés Netflix sont terrifiés par cette série revenant sur l'histoire sordide de l'un des plus terribles serial killers ayant agi aux États-Unis, Jeff Dahmer. Il faut dire que la prestation d'Evan Peters et le réalisme cru des meurtres ne peuvent pas laisser insensibles. De plus, si vous faites partie de la team "gore", alors cette série est faite pour vous.

Dès les premières minutes, le réalisateur Ryan Murphy plante le décor. On rentre directement dans l’appart' du tueur en série et on tombe sur une machette, un tonneau plein d’acide et d’os fondus, une perceuse… le parfait attirail pour un tueur. On assiste aux pulsions sexuelles et criminelles du tueur dès le premier épisode, alors âmes sensibles, accrochez-vous, cette série est plus que déroutante ! Ryan Murphy prend un malin plaisir à plonger les spectateurs dans des situations inconfortables avec des crimes sordides. Il dévoile aussi la face cachée de l’Amérique et ses injustices : des migrants et étrangers lobotomisés, la discrimination envers les homosexuels, la publicité faite au criminel via les chaînes nationales… Il est aussi question du système judiciaire américain, entre mettre à mort un tueur en série ou le condamner à la perpétuité, et du rôle de la police. Mais la question brillamment intégrée dans cette série, c’est celle de la croyance envers Dieu et le mal. Est-il possible de croire que Dieu a créé un tueur aussi horrible ? Le mal existe-t-il ? Cette série est une brillante orchestration sombre où fusionnent le réel, le mythe, et l’injustifiable. À ne surtout pas manquer à l’approche de la fête des morts !


Chair tendre

Cette troisième série engagée, disponible sur France TV Slash depuis le 23 septembre, est une vraie pépite ! Elle traite d’un sujet d’actualité : les personnes intersexes. Drôle, énergique et sensible, la série suit Sasha, ado intersexe qui débarque dans un nouveau lycée.

Dès les premières minutes, la série laisse entendre que son héroïne cache un secret. Sacha, jeune adolescente de 17 ans, fait sa rentrée, et l’un des lycéens qu’elle rencontre lui annonce tout de suite la couleur : « c’est marrant on avait pris les paris ont était sûrs que t’étais un mec ». Entre trouver ses marques auprès de ses nouveaux amis, l’éloignement avec son père, une agression groupée à oublier, grandir avec le terme "intersexué" inscrit dans son carnet de santé, et choisir son orientation sexuelle, être une adolescente n’est pas une mince affaire pour Sacha. Ce drame adolescent réalisé par Yaël Langmann et Jérémy Mainguy s’offrira comme une des plus belles séries françaises de ces dernières années ! C’est une œuvre débordante d’énergie, de vulgarité, d’amour, de pudeur, de rage, de complicité, de solitude. Impossible donc, de passer à côté de ce chef-d'œuvre !


Miskina, la pauvre

Oubliez la Terre du Milieu, les coûteux elfes, hobbits et légendes des Anneaux de pouvoir, la série à ne pas manquer sur Amazon, c’est celle-ci. Miskina, la pauvre réalisée par Melha Bedia et écrite avec Xavier Lacaille, est aussi drôle que touchante. Rendez-vous le 30 septembre !

Dans un pavillon de banlieue parisienne règne une famille aliénée. Et le personnage central de cette famille mais surtout de la série, c’est Fara. Personne paumée, célibataire, sans emploi qui vit encore chez ses parents, c’est le vilain petit canard de la famille. Avec sa grand-mère, sa mère et sa sœur qui ne la lâchent pas une minute, il est temps qu'elle se bouge et qu'elle commence à faire des choix. Lorsque la vie ne cesse de vous mettre des claques, il faut se prendre en main et arrêter d’être une "Miskina". Prenez une agréable et comique leçon de vie avec la burlesque Melha Bedia ! Enfin, on retient également que jamais une série n’avait plongé si profond dans la psyché maghrébine, prouvant au passage que les familles, quelles que soient leurs origines, sont toutes les mêmes : psychotiques et en quête d’amour. 


The midnight club

Qui dit octobre dit mois des frissons. Et votre nouvelle obsession d’Halloween, c’est The midnight club diffusée sur Netflix. Adoubé par les grands maîtres du genre horrifique comme Stephen King ou William Friedkin, Mike Flanagan est devenu la référence en matière de grand frisson. Le réalisateur a l’art de nous surprendre sans abuser de l’effet jump scare, tout en nous terrifiant au moment le moins attendu. Amateurs de frayeurs, rendez-vous le 7 octobre sur Netflix !

Basé sur une nouvelle de Christopher Pike, romancier lui aussi spécialisé dans l’horreur, The Midnight Club prend place dans l’établissement médical Brightcliffe qui abrite des jeunes dont la santé les condamne tous à une mort certaine. Mais plutôt que de sombrer dans la dépression, ils décident d’étaler leurs peurs en se réunissant secrètement au sous-sol du bâtiment, chaque soir à minuit pile. Les histoires effrayantes que se racontent les adolescents vont engendrer des événements plus qu'étranges… Revenants, et manifestations de l’au-delà vont vite transformer la vie des jeunes patients en cauchemar. 

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Ce musée historique fermé au public depuis des mois va rouvrir sur les quais de Bordeaux

Publié aujourd'hui à 09h00

par La Rédac'

Après plusieurs mois de travaux de rénovation, le Musée National des Douanes de Bordeaux rouvrira ses portes au public le 16 mai 2025. Installé dans l'emblématique Hôtel des Fermes du Roy, il promet une expérience de visite réinventée, mêlant histoire, art, science et patrimoine douanier dans un écrin modernisé.

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©Matthieu Joubert DE PICTURA - Isabelle Fourcade

Un musée unique en son genre

Créé en 1984, le Musée des Douanes est un véritable concentré de l’histoire de la France à travers le prisme de la douane. Il se distingue par ses collections éclectiques : peintures, sculptures, uniformes, armes, objets naturalisés, et même des spécimens d’animaux en voie de disparition. 

Objets d’art, expériences immersives et témoignages des douaniers

Son parcours unique retrace l’évolution de l’administration des douanes depuis l’Antiquité. Objectif ? Créer des liens entre le passé et le présent, entre le local et l’international. Il met en lumière la richesse des missions de la douane, de la surveillance des frontières à la lutte contre la fraude, en passant par la place des femmes dans cette institution publique longtemps dominée par les hommes. Des bornes interactives permettent même aux visiteurs de se glisser dans la peau d’un douanier grâce à des jeux ludiques.

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« Cabane des douaniers, effet d’après-midi »

Un nouveau parcours plus dynamique 

Ce projet de rénovation, lancé en décembre 2023 et supervisé par la scénographe-architecte bordelaise Isabelle Fourcade, vise à transformer l’expérience de visite. Le nouveau parcours scénographique, plus fluide et interactif, met en valeur les 600 pièces des collections permanentes de manière moderne et didactique. La réhabilitation a permis d'ouvrir un nouvel espace dédié aux expositions temporaires et donne un souffle nouveau à la programmation culturelle du musée. Des thèmes inédits comme la construction européenne et la représentation des douaniers dans les arts populaires viennent enrichir le discours muséographique.

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L’Hôtel des Fermes du Roy

Le musée occupe un bâtiment historique de Bordeaux, l’Hôtel des Fermes du Roy, construit entre 1735 et 1738. Ce monument, véritable joyau du patrimoine bordelais, abritait à l’époque la Ferme générale, institution chargée de percevoir les taxes pour le compte du roi. Cet ancien centre névralgique du commerce et des échanges de marchandises est situé place de la Bourse, un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est également le siège de la Direction Interrégionale des Douanes de Nouvelle-Aquitaine.

Dans une version enrichie et rénovée, le nouveau Musée des Douanes à Bordeaux entend continuer de remplir sa mission : celle de témoigner de l’histoire complexe de la douane à travers le temps, en mettant en valeur la richesse de ses collections.

Musée National des Douanes
  • 1, place de la Bourse Bordeaux
  • +33 9 70 27 57 66
  • Site web
  • 4.3 / 5

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