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Blanche comme neige, un conte initiatique et érotique

Publié le 10 avril 2019 à 17h21

Modifié le 17 avril 2019 à 15h32

par La Rédac'

Après les adaptations de Dumbo il y a quelques semaines et d'Aladdin d'ici peu, on n'en peut plus du live-action. Rassurez-vous, Blanche comme neige ne se construit pas du tout sur le même schéma, même s'il s'agit bien d'une réinterprétation du conte légendaire des frères Grimm, et donc du Disney de notre enfance. 


Ainsi dans cette version moderne, Blanche-Neige n'est pas une belle princesse dans un château, mais une superbe jeune femme du nom de Claire, qui travaille dans un hôtel-spa lyonnais. Sa belle-mère, Maud, est jalouse d'elle car son mec, le boss de l'hôtel-spa, semble ne plus éprouver de désir à son égard, alors même qu'elle le surprend confessant par téléphone son amour à Claire. Dur. Elle confie donc à sa masseuse, apparemment venue d'un pays de l'Est, la mission d'éliminer Claire. Mais celle-ci s'en sort après qu'un sanglier a traversé la route devant la voiture qui la transportait vers sa mort, provoquant un accident et l'ouverture du coffre dans lequel elle était enfermée. Claire se perd alors dans la forêt... 

Blanche comme neige film critique

Par de subtils clins d'œil picturaux et une grosse filiation scénaristique, Anne Fontaine nous montre donc très tôt ses intentions : il s'agira non pas de simplement se baser sur l'histoire de Blanche-Neige pour produire une sorte de thriller utilisant les mêmes thématiques, mais bien de transposer ce conte bien connu à l'époque moderne en le teintant de réalisme. Exit dès lors le miroir magique de la marâtre, et place aux téléphones portables comme informateurs privilégiés. Exit la maison des sept nains, et place à un petit village des Alpes dont certains des habitants vont tomber sous le charme de Claire. Ici tout doit être crédible, possible, ce qui implique un traitement des personnages bien plus important que celui de l'action.

Blanche comme neige film critique

Dans ce jeu de correspondances permanent, il est très amusant de découvrir petit à petit les sept nains. Prêtre ou musicien, bibliothécaire ou vétérinaire, ils ont tous pour point commun de tomber instantanément sous le charme de Claire. Et c'est là que réside le réel enjeu du film : au contraire des sept nains du conte, nos sept villageois éprouvent du désir envers Claire, un désir irrépressible, physique, souvent partagé d'ailleurs par la principale intéressée. L'aspect initiatique du conte, ce thème de la transformation de la fille en femme, du passage à l'âge adulte, est ici abordé frontalement par la teneur érotique des événements. Claire se libère, s'émancipe, découvre son propre désir et son pouvoir sur les hommes, et l'embrasse. 

Blanche comme neige film critique


En transformant ce conte initiatique en un film hybride à la croisée de la comédie et du thriller érotique, Anne Fontaine livre une réflexion toujours passionnante sur le désir et la jeunesse, tout en parvenant à conserver cette pointe de féminisme si particulière à l'œuvre initiale. Excitant !

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Un nouveau restaurant du centre de Bordeaux étoilé Michelin moins d'un an après son ouverture

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Amicis Bordeaux auréolé d’une Étoile avant sa première bougie 

Une année seulement après son ouverture, le restaurant Amicis, situé au cœur du quartier des Grands Hommes à Bordeaux, vient d'obtenir sa première étoile Michelin. Cette distinction prestigieuse récompense le travail des chefs Alexandre Baumard et Damien Amilien,  figures montantes de la gastronomie bordelaise.

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Ouvert en 2024, Amicis - de ce doux mot latin évoquant l'amitié en son sein - est la nouvelle affaire d'Alexandre Baumard, ancien de chez Paul Bocuse, Christophe Bacquié ou encore Fabien Ferré. Après des années de collaboration avec des chefs de renom, il décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec le chef pâtissier Damien Amilien. Ensemble, ils ont imaginé une cuisine raffinée et créative mettant en valeur la richesse qu’offre la terre, la mer et la nature du terroir aquitain.

Une 3ème consécration pour le chef Alexandre Baumard 

Cette étoile Michelin s’ajoute à un palmarès déjà impressionnant pour Alexandre Baumard, qui avait été distingué en 2017 et 2021, pour le Logis de la Cadène à Saint-Emilion et le Gabriel sur la place de la Bourse, et qui avait également reçu le titre de « Grand de Demain » par le Gault & Millau.

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Sa passion pour l’art culinaire, sa rigueur et sa recherche constante d’innovation lui ont permis d'imposer son empreinte sur la scène culinaire bordelaise. Le virtuose poursuit son chemin avec un lieu de vie qui lui ressemble où se mêlent partage et échange avec une offre bistronomique du midi et un écrin gastronomique plus exclusif le soir lors d'un menu unique en 7 escales dans une ambiance feutrée et intimiste.

Une cuisine inventive dans un cadre chaleureux 

« Je dois cette distinction à toute mon équipe, à ma famille, à toutes celles et ceux qui m’ont soutenu, ont cru en nous et m’ont permis de réaliser mon rêve. C’est une reconnaissance du travail accompli, un encouragement pour cette aventure entrepreneuriale et une motivation supplémentaire pour continuer à sublimer chaque assiette et offrir à nos convives une expérience unique » a réagi le Chef Alexandre Baumard.


Il confie également à notre rédaction vouloir continuer à avancer sans rien changer, à commencer par les prix qui resteront identiques et planche actuellement sur l'idée de développer un appartement à l'étage pour proposer une nouvelle offre à sa fidèle clientèle. 

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Une ascension fulgurante pour ce nouveau restaurant du triangle d'or bordelais

Adresse: 19 Rue Mably, 33000 Bordeaux, France


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