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Israël devient le premier pays à interdire le commerce de la fourrure animale

Publié le 10 juin 2021 à 14h39

Modifié le 10 juin 2021 à 17h34

par Zoé Stene

« Le commerce de fourrure animale, import et export, sera interdit sauf pour les besoins de la recherche, de l'enseignement et de certaines traditions religieuses », explique le ministère de l'Environnement dans un communiqué, précisant que l'interdiction entrera en vigueur dans 6 mois. Un décret nécessaire venant compléter l'interdiction de 1976 qui visait l'élevage d'animaux pour leur fourrure.

 
Un petit pas pour l'homme...

« L'industrie du commerce de la fourrure provoque des souffrances inimaginables aux animaux et ce décret va transformer le marché de la mode israélienne le rendant meilleur sur le plan du respect des normes environnementales », a déclaré Gila Gamliel, ministre de l'Environnement, dans ce même communiqué. La vente de la fourrure reste par ailleurs autorisée pour la fabrication des chapeaux religieux ("schtreimel") que portent certains juifs orthodoxes.

 
Un grand pas pour le monde animal !

D’autres pays ont d'ores et déjà instauré des interdictions partielles de commerce de la fourrure, notamment pour des espèces particulièrement menacées comme le phoque. L'Inde, par exemple, a déjà passé une réglementation similaire à l’échelle du pays, mais seulement pour les peaux de vison, de renard et de chinchilla. L’interdiction totale du commerce de fourrure n’est en vigueur que dans certaines villes telles que Sao Paulo au Brésil ou dans l'État de Californie aux États-Unis. En Europe, la seule interdiction est celle du commerce de fourrure de chiens et de chats – en France, aucune autre règle spécifique n'existe. Croisons les doigts pour que les mentalités évoluent aussi de notre côté...

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Un futur téléphérique va relier la ville de Bordeaux au Bassin d’Arcachon en 20 minutes

Publié aujourd'hui à 08h30

par La Rédac'

C’est une annonce qui fera sans doute parler d’elle : un tout nouveau téléphérique ultra-moderne reliera dès le mois de mai 2026 la ville de Bordeaux au bassin d'Arcachon. Une initiative inédite, alliant technologie de pointe et respect de l'environnement.

Bordeaux, Arcachon à vitesse éclair

Ce projet ambitieux, porté par Bordeaux Métropole en collaboration avec le ministère des Transports, permet aux habitants de la capitale girondine de s’évader sur la côte Atlantique en seulement 20 minutes. Un temps record, bien inférieur aux 1h15 nécessaires en voiture en temps normal.

Une mobilité innovante et écologique

« Ce projet marque un tournant dans la manière dont nous pensons la mobilité en Nouvelle-Aquitaine » déclare Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux. « Ce téléphérique ne sera pas seulement un moyen de transport rapide, il s’intègre parfaitement dans notre politique écologique. Nous avons choisi de réduire au maximum notre empreinte carbone tout en apportant une solution innovante et moderne à la mobilité des Bordelais. »

Prévue au départ du parc Bordelais pour rejoindre directement l'entrée du bassin, la ligne sera entièrement alimentée par des panneaux solaires installés sur les stations de départ et d'arrivée. Le projet, financé à hauteur de 100 millions d’euros, comprend également des stations intermédiaires à La Teste-de-Buch et Cazaux, pour permettre aux usagers de faire des haltes en chemin.

Un trajet suspendu dans le ciel

Le téléphérique sera équipé de cabines ultramodernes, capables de transporter jusqu'à 30 passagers chacune à une vitesse de 150 km/h, grâce à un système de câbles à haute tension. Les cabines, entièrement vitrées, offriront une vue spectaculaire sur le fleuve, les forêts environnantes et l’eau.

Les premiers essais sont prévus cet hiver, et les premiers voyageurs pourront prendre place dans les cabines dès la fin du mois de mai 2026. Un billet aller-retour sera proposé à un tarif attractif de 15€, avec des réductions pour les familles et les groupes.

La connexion rapide avec Arcachon, véritable joyau du littoral, devrait stimuler le tourisme et la mobilité dans la région. Marie-Thérèse Delacroix, responsable du projet chez Bordeaux Métropole, commente : « Nous avons travaillé sans relâche pour offrir à la fois rapidité, confort et écologie. Ce téléphérique est une réponse aux enjeux de congestion et de préservation de l’environnement. C’est un projet que nous sommes fiers de présenter aux Bordelais et aux touristes. »

Inauguration officielle en mai 2026

L’inauguration officielle aura lieu fin mai 2026, en présence de nombreuses personnalités locales et nationales. La première traversée sera gratuite pour tous les Bordelais. En plus de révolutionner les déplacements, cette mobilité du futur pourrait bien devenir l’une des attractions les plus populaires de la région. Si ce téléphérique entre Bordeaux et Arcachon est une belle promesse de modernité, il ne reste plus qu’à espérer qu’il soit aussi rapide à réaliser qu’à imaginer…

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