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Le premier restaurant vegan étoilé au monde est en Gironde

Publié le 25 janvier 2021 à 11h05

Modifié le 13 juillet 2021 à 11h12

par Juliette A

Au départ, le restaurant a pu voir le jour grâce à une campagne de financement participatif et un prêt d'honneur par une banque éthique. 4 ans après, ONA (de l'acronyme "Origine non animale") a décroché sa première étoile Michelin. Une première mondiale pour la cheffe Claire Vallée qui, après une année passée en Thaïlande, ramène dans ses bagages tous les secrets d'une cuisine végétale teintée d'herbes (140 variétés exactement), de plantes et d'épices où le tofu, le seitan et les aliments fabriqués à base de protéines de blé pallient avec brio l'absence de viande et de poisson.

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La nouvelle ambassadrice de la gastronomie végétale 

Lorsqu'elle évoque son établissement, la cheffe auréolée le fait avec une simplicité et une humilité délicieuse. "Un petit restaurant dans une petite commune". Pourtant, son petit restaurant de gastronomie végétale fait aujourd'hui la une de tous les médias. Du New-York Times, en passant par Le Monde ou Le Figaro, les esprits s'affolent. Petit par la taille certes, on y mange à pas plus de 50 couverts en salle. Dans la petite commune d'Arès située sur le Bassin d'Arcachon, le restaurant se distingue.

Une cuisine réellement engagée : cap sur le bassin ! 

Dans ce paradis des crustacés, l'heure est plutôt au tartare d'algues au césame citron caviar, au hachis parmentier jus vert et légumes du moment ou encore au coco de Paimpol, calamansi et baie de Batak. Des intitulés qui parlent d'eux-mêmes et font la promesse d'une cuisine de l'avenir raffinée, subtile, avec un panel de saveurs, de textures et de couleurs non inégalées. Sans oublier le best-seller des fêtes ? Le foie gras végétal à base de beurre de cacao, avec châtaigne, champignon, noix de cajou et échalote.

À la carte ? 7 plats uniques qui tournent tous les mois et 2 menus. Celui du marché unique composé de 3 plats à 24€ et le gastronomique et ses 7 plats à 59€. Une étoile peut-être tombée du ciel pour elle qui n'en espérait pas tant, mais qui fait briller sa tambouille ultracréative et sophistiquée. Vite, on y va et à vitesse éclair ! 

ONA
3 bis Rue Sophie et Paul Wallerstein, 33740 Arès
05 56 82 04 06
Ouvert du mercredi au samedi de 12h à 13h30 et de 20h à 21h
Ouvert le dimanche de 12h à 13h
Site internet

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Un nouveau quartier végétalisé est en construction pour relier les quais de Bordeaux à la gare

Publié aujourd'hui à 09h00

par La Rédac'

Vendredi 11 avril 2025, un symbole fort a été posé : la première pierre de Canopia, un projet urbain inédit qui redessine avec audace les abords de la gare Saint-Jean, entre pierre blonde, nature foisonnante et nouvelles mobilités. Sur 4 hectares de friche, là où s’élevait récemment le bâtiment de l’INSEE, un nouveau chapitre s’ouvre pour Bordeaux, dans le cadre de l’Opération d’Intérêt National Bordeaux Euratlantique.

canopia-bordeaux©Apsys-Canopia-Vincent Desmet

Une artère piétonne de 600 m2 arborée

Pensé comme la nouvelle porte d’entrée de la ville, Canopia est porté par le développeur Apsys, en partenariat avec l’architecte Edouard François et le paysagiste Michel Desvigne. À l’horizon 2027, le quartier accueillera une rue-parc piétonne de 600 mètres, 600 arbres, 12 000 m² de toitures végétalisées, et un tissu harmonieux mêlant logements, commerces, hôtels, bureaux et lieux culturels, dans le respect rigoureux du patrimoine architectural bordelais inscrit à l’UNESCO.

quartier-canopia-bordeaux©Apsys-Canopia-Vincent Desmet

Comme une ville dans la ville 

Avec 30 000 m² de surfaces commerciales, 15 000 m² dédiés à la restauration et aux loisirs, 6 400 m² de logements, 6 rooftops et un quartier entièrement pensé pour les mobilités douces, Canopia se veut un laboratoire vivant du Bordeaux de demain. Le réemploi des pierres anciennes, la revalorisation de 95% des matériaux issus de la déconstruction, et le refroidissement passif des bâtiments grâce à l’eau de la Garonne en font un projet exemplaire sur le plan environnemental.

canopia-bordeaux-quais-gare©Apsys-Canopia-Vincent Desmet

Le chantier, qui mobilisera 900 emplois durant sa construction et 1 200 en phase d’exploitation, avancera en plusieurs temps : les premiers bâtiments émergeront dès l’été 2025 côté Saget, puis à l’automne côté Descas, tandis qu’un parking souterrain de 630 places sortira de terre entre mi-2025 et mi-2027.

Une respiration entre ville et fleuve sur une ancienne friche urbaine

Adossé au futur parc Descas, deux hectares de verdure en lieu et place d’un ancien nœud routier, avec une ouverture partielle prévue dès 2025, Canopia va relier la Garonne et la gare Saint-Jean, dont les flux vont augmenter de moitié d’ici 2040. Pour Christine Bost, Présidente de la Métropole, « Canopia illustre la capacité de la ville à penser un urbanisme du lien, du vivre-ensemble et de la transition écologique ».

canopia-bordeaux-quartier©Apsys-Canopia-Vincent Desmet

« Architecturale, environnementale, urbaine », résume Maurice Bansay, Président-fondateur d’Apsys. Car au-delà d’un projet d’aménagement, Canopia incarne une vision : celle d’un quartier vivant 7 jours sur 7, ouvert, inclusif, animé, où le commerce responsable, l’Économie Sociale et Solidaire, et la nature trouvent enfin une place de choix au cœur de la cité. Plus qu'un quartier, les porteurs promettent un nouveau souffle tissant un lien doux entre centre historique et nouveaux quartiers de la rive gauche et droite. 

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Livraison prévue en une seule phase au 2ème trimestre 2027 après plus de 2 ans de travaux. 


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