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Mort d’Elizabeth II : 15 infos insolites sur la reine d’Angleterre

Publié le 9 septembre 2022 à 17h20

Modifié le 9 septembre 2022 à 19h59

par Auriane Camus

On a suivi les aventures de la Reine à travers le monde, dans les journaux et à la télévision depuis 70 ans. On a vu partout sa tête, imprimée sur les billets de banque, les timbres anglais, ou encore des tasses et des milliers d'autres objets souvenir. Mais connaît-on vraiment Elizabeth II dans les moindres détails ? De sa collection de poivrières à sa trentaine de corgis, en passant par ses journaux repassés au fer, la reine d'Angleterre n'a jamais cessé de nous surprendre. Alors que la plus célèbre des monarques vient de rendre l'âme, ce jeudi 8 septembre, après 70 ans de règne, découvrez 15 infos insolites sur celle qui aura été l'une des femmes les plus puissantes de la planète.


1. Elle a le permis poids lourds

Qui aurait imaginé la Reine au volant d’un gros camion ? Difficile à croire, mais c’est pourtant arrivé ! Bien qu’elle n’ait en théorie pas besoin du permis de conduire grâce à ses chauffeurs, elle s’est engagée à l’âge de 18 ans, en 1944, dans l’Auxiliary Territorial Service (ATS), une branche féminine de la British Army. Là-bas, elle a appris à conduire des ambulances et elle a passé son permis poids lourds.

2. Elle avait un poète personnel

Si cela peut paraître totalement dépassé pour beaucoup d’entre nous, la reine était passionnée de poésie, jusqu’à avoir son propre poète. Cette fonction officielle a été créée en 1668. Le dernier en date est Simon Armitage, professeur à Leeds et Oxford, et poète officiel de la Reine depuis 2019.

3. Elle n’est pas la femme la plus riche du Royaume-Uni

Si elle a longtemps été considérée comme la femme la plus riche du Royaume-Uni, la reine Elizabeth II a finalement été détrônée par J.K Rowling en 2003, soit six après la sortie du premier tome de Harry Potter. La fortune personnelle de la Reine est estimée à 370 millions de livres, tandis que celle de l’autrice s’élèverait à plus de 750 millions.

4. Elle n’est jamais allée à l’école

Au même titre que Margaret, sa sœur cadette, Elizabeth II n’est jamais allée à l’école : ses parents ont préféré pour elle une éducation peu académique et à domicile, mais avec des professeurs prestigieux. La Reine n’était donc titulaire d’aucun diplôme.

5. Elle a eu une console Wii en or

En 2009, une édition unique de la célèbre console Wii a été créée spécialement pour la Reine par Nintendo. Et pas des moindres, puisque cette dernière est recouverte… d’or. L’objet, unique en son genre, a été mis en vente sur eBay pour 300 000 dollars et n’aura finalement jamais atteint le salon de la Reine.

6. Elle était la seule à pouvoir manger du cygne jusqu’en 1998

Autrefois, il était considéré comme une trahison à la couronne britannique de manger un cygne au Royaume-Uni. Si les cygnes ne sont plus mangés depuis plus d’un siècle, il aura fallu attendre 1998 pour qu’un changement s’opère dans le droit anglais. Néanmoins, elle possède officiellement tous ceux vivant en liberté sur la Tamise.

7. Elle collectionnait les poivrières

Si certains collectionnent les timbres, les peluches ou encore les bouchons de Champagne, la reine Elizabeth collectionnait elle… les poivrières.

8. Elle a possédé plus d’une trentaine de corgis

De Susan, reçue pour ses 18 ans, à Fergus et Muick, acquis peu avant la mort de son époux Philip en avril 2021, la souveraine a possédé plus d’une trentaine de corgis, ces petits chiens qui restent désormais indissociables de son image. Seuls trois d’entre eux lui auront survécu…

9. Elle est devenue reine alors qu’elle était au sommet d’un arbre

Le 6 février 1952, au Kenya, Elizabeth s'est couchée princesse et s'est réveillée reine. Son père, le roi George VI, avait succombé pendant la nuit à un cancer du poumon alors que la souveraine se trouvait dans une cabane, perchée au sommet d’un figuier géant avec son mari, le prince Philip. Elle devint officiellement reine à cet instant.

10. Elle ne quittait jamais son sac à main

Même dans les couloirs de Buckingham Palace, la Reine n’a jamais quitté son sac à main. Elle y aurait notamment caché pendant une bonne partie de son règne des mots croisés et un canif, selon ses anciennes habitudes de scout.

11. Son secrétaire repassait ses journaux au fer à repasser

Repasser ses journaux empêcherait de se retrouver avec de l'encre sur les doigts... La reine Elizabeth II l’avait bien compris, puisqu’elle se faisait repasser quotidiennement ses journaux par son personnel.

journal repassé

12. Elle possédait son propre distributeur de billets à Buckingham Palace

C’est la petite folie qu’a fait installer la reine dans les couloirs de Buckingham : un distributeur automatique de billets. A-t-elle réellement eu besoin de ce distributeur de billets, sachant qu’elle ne transportait jamais de liquide sur elle ? La question restera sans réponse.

13. Elle voyageait régulièrement avec un approvisionnement de sang

Si de nombreux complotistes soupçonnent le prince Charles d’être un descendant de Dracula, la Reine, elle, a souvent eu pour habitude de voyager avec quelques poches de sang, au cas où elle aurait un accident. De plus, elle n’aurait jamais quitté le pays sans amener un médecin de la Marine royale avec elle.

14. Elle fêtait son anniversaire deux fois dans l’année

Elle est loin d’être la seule à avoir perpétré cette coutume au Royaume-Uni. Si son anniversaire se trouve être le 21 avril, la souveraine l’a toujours célébré à cette date dans un cadre privé, et une seconde fois, au mois de juin. Pourquoi en juin ? Tout simplement parce qu’il y fait plus chaud.

15. Personne ne pouvait la toucher

Comme pour les autres membres de la famille royale, le protocole interdit de toucher la Reine. Pourtant, au cours des 70 ans de son règne, plusieurs personnalités ont oublié cette règle, comme Jacques Chirac, Michelle Obama ou encore Donald Trump.

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Un futur téléphérique va relier la ville de Bordeaux au Bassin d’Arcachon en 20 minutes

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par La Rédac'

C’est une annonce qui fera sans doute parler d’elle : un tout nouveau téléphérique ultra-moderne reliera dès le mois de mai 2026 la ville de Bordeaux au bassin d'Arcachon. Une initiative inédite, alliant technologie de pointe et respect de l'environnement.

Bordeaux, Arcachon à vitesse éclair

Ce projet ambitieux, porté par Bordeaux Métropole en collaboration avec le ministère des Transports, permet aux habitants de la capitale girondine de s’évader sur la côte Atlantique en seulement 20 minutes. Un temps record, bien inférieur aux 1h15 nécessaires en voiture en temps normal.

Une mobilité innovante et écologique

« Ce projet marque un tournant dans la manière dont nous pensons la mobilité en Nouvelle-Aquitaine » déclare Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux. « Ce téléphérique ne sera pas seulement un moyen de transport rapide, il s’intègre parfaitement dans notre politique écologique. Nous avons choisi de réduire au maximum notre empreinte carbone tout en apportant une solution innovante et moderne à la mobilité des Bordelais. »

Prévue au départ du parc Bordelais pour rejoindre directement l'entrée du bassin, la ligne sera entièrement alimentée par des panneaux solaires installés sur les stations de départ et d'arrivée. Le projet, financé à hauteur de 100 millions d’euros, comprend également des stations intermédiaires à La Teste-de-Buch et Cazaux, pour permettre aux usagers de faire des haltes en chemin.

Un trajet suspendu dans le ciel

Le téléphérique sera équipé de cabines ultramodernes, capables de transporter jusqu'à 30 passagers chacune à une vitesse de 150 km/h, grâce à un système de câbles à haute tension. Les cabines, entièrement vitrées, offriront une vue spectaculaire sur le fleuve, les forêts environnantes et l’eau.

Les premiers essais sont prévus cet hiver, et les premiers voyageurs pourront prendre place dans les cabines dès la fin du mois de mai 2026. Un billet aller-retour sera proposé à un tarif attractif de 15€, avec des réductions pour les familles et les groupes.

La connexion rapide avec Arcachon, véritable joyau du littoral, devrait stimuler le tourisme et la mobilité dans la région. Marie-Thérèse Delacroix, responsable du projet chez Bordeaux Métropole, commente : « Nous avons travaillé sans relâche pour offrir à la fois rapidité, confort et écologie. Ce téléphérique est une réponse aux enjeux de congestion et de préservation de l’environnement. C’est un projet que nous sommes fiers de présenter aux Bordelais et aux touristes. »

Inauguration officielle en mai 2026

L’inauguration officielle aura lieu fin mai 2026, en présence de nombreuses personnalités locales et nationales. La première traversée sera gratuite pour tous les Bordelais. En plus de révolutionner les déplacements, cette mobilité du futur pourrait bien devenir l’une des attractions les plus populaires de la région. Si ce téléphérique entre Bordeaux et Arcachon est une belle promesse de modernité, il ne reste plus qu’à espérer qu’il soit aussi rapide à réaliser qu’à imaginer…

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