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[EN IMAGES] Plus de 150 dauphins échoués en danger sur une plage australienne

Publié le 26 avril 2024 à 18h00

Modifié le 29 avril 2024 à 12h34

par Clémence Varène

Ils sont plus de 100 volontaires à s’être précipités pour aider les équipes de sauvetage sur la plage de Toby Inlet. Et ensemble, ils n’ont qu’un seul but : sauver le plus de dauphins-pilotes possible, parmi les 160 qui se sont échoués. Ce 26 avril, plus de 20 animaux avaient déjà perdu la vie, et les chances de survie des autres sont malheureusement extrêmement compromises.


Une situation bien trop fréquente

Ce n'est malheureusement pas la première fois que des groupes de cette espèce de cétacés, qui peut mesurer jusqu’à 6 mètres de long, sont retrouvés dans une situation similaire. Cette fois-ci, cependant, la situation est assez dramatique, puisque ce sont 4 bancs complets qui se sont dangereusement rapprochés du littoral, avant de se retrouver piégés au bord de la plage. Face au danger imminent, des agents du Service des parcs et de la vie sauvage d’Australie-Occidentale, des experts en biologie marine et des vétérinaires se sont empressés de se rendre sur les lieux pour faire tout leur possible.

Pour l’instant, il est difficile d’établir précisément les sources d’un tel événement, même si de nombreux experts évoquent le comportement très (trop ?) sociable de ces animaux, qui ne peuvent s'empêcher de se déplacer perpétuellement en groupe, et ne peuvent accepter de laisser l’un des leurs en arrière. Ainsi, il semblerait que l’un d’entre eux se soit trop approché de la rive, entraînant tout le reste des différents groupes derrière lui.


Des solutions minimes

Face à cette situation dramatique, il est essentiel d’agir au plus vite, de garder les animaux groupés et le plus loin possible de la plage, avant de tenter de les remorquer au large, si cela est possible. Malheureusement, des porte-parole de l’équipe en charge de ce sauvetage se sont exprimés, affirmant que dans des cas extrêmes comme celui-ci, où il sera sans doute impossible de sauver tous les dauphins à temps, « l’euthanasie est la solution la plus humaine ».

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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