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L’air pollué serait plus nocif que le tabac et l’alcool selon les chercheurs

Publié le 29 août 2023 à 11h42

Modifié le 30 août 2023 à 11h26

par Heloise Pitot

La pollution de l’air présente, selon une étude de l’Institut de politique énergétique de l’université de Chicago (EPIC), une plus grande menace pour la santé publique que le tabac, l’alcool ou encore la malnutrition. Publiée ce mardi 29 août 2023, elle dévoile que le danger est exacerbé dans les régions d’Asie et d’Afrique, notamment à cause des particules fines libérées par les véhicules motorisés et les incendies. 


Risques de maladies élevés 

Les particules fines présentes dans l'air pollué sont un vrai risque. Selon l’EPIC, elles augmenteraient le risque d’un jour développer une maladie pulmonaire, un AVC ou des cancers. Une nouvelle alarmante puisque l’ensemble de la population mondiale est touchée par ce phénomène. D’après l’OMS, 9 personnes sur 10 sont exposées à un taux de pollution atmosphérique trop élevé. Ces émissions sont à l’origine de 36% des cancers du poumon et seraient alors à l’origine de plus de 7 millions de décès par an à l’échelle planétaire, contre 3 millions de décès causés par l’alcoolisme ou encore 7 millions par le tabagismeLe plus inquiétant est que cela risque d’augmenter dans les années à venir.


Des régions du monde en alerte rouge 

Le Bangladesh est l’un des pays les plus pollués au monde. Ainsi l’EPIC souligne que si le niveau moyen d’exposition aux particules fines baissait au stade recommandé de 5 μg/m3, « les habitants gagneraient 6,8 ans d’espérance de vie ». Aujourd’hui le niveau d’exposition aux particules fines du pays est à 74 μg/m3. Les chercheurs font le même constat en Inde (avec 126,5 μg/m3) et sur le continent africain. 

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Les travaux pour rénover le pont de Pierre vont suspendre les trams cet été à Bordeaux

Publié hier à 17h30

par La Rédac'

À partir du printemps 2025, Bordeaux Métropole lance un chantier de grande envergure entre la place Stalingrad et la porte de Bourgogne, visant à rénover le Pont de Pierre et moderniser le réseau de tramway. Ces travaux auront un impact majeur sur la circulation des trams de juin à août, perturbant les lignes A, C et D pendant trois mois.

Un chantier titanesque dès le printemps 2025 

Le projet comprend deux volets : la rénovation du Pont de Pierre, qui sera inaccessibile pour les trams, bus et taxis, et la modernisation du réseau à la porte de Bourgogne, avec l’installation de nouveaux aiguillages. L’objectif est de renforcer l’infrastructure et d’améliorer la continuité du service de transport public âgé de 20 ans tout en créant deux nouvelles lignes de tram : les liaisons E et F, qui relieront respectivement la gare à l’aéroport et la Rive-Droite à Blanquefort.

Aucun tramway, ni bus, ni taxi vont pouvoir circuler 

« Ce chantier est l’un des plus importants de ces vingt dernières années », souligne la Métropole. Si l'enjeu est crucial pour la préservation du Pont de Pierre, il va provoquer des désagréments pour les usagers, notamment avec la suspension partielle du tramway durant l’été. Un vaste plan de substitution sera mis en place, avec notamment une augmentation des fréquences sur la ligne 16 et un encouragement au recours aux modes de transport doux, comme la marche ou le vélo.

Les travaux sur le Pont de Pierre, d'une durée de 52 mois pour un budget de 50 millions d’euros, visent à consolider la structure vieillissante du pont, jugée proche de sa limite d’élasticité. Parmi les interventions, l’insertion de 160 micropieux dans les fondations du pont devrait renforcer sa stabilité.

Pour une meilleure mobilité à venir

Dans le même temps, le réseau de tramway à la porte de Bourgogne sera modernisé pour améliorer sa fiabilité et sa capacité. Ces améliorations devraient permettre de renforcer le service tout en créant de nouvelles connexions pour les usagers. Ce double chantier, à la fois ambitieux et complexe, façonnera le futur du transport à Bordeaux, mais en attendant, il faudra faire preuve de patience et d’adaptation face aux perturbations à venir.

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