Depuis dimanche, La région tarverse un nouvel épisode de pollution aux particules fines. La préfecture a décidé de réduire la vitesse maximale autorisée de 20 km/h sur toutes les routes du département ce mardi...
A l'heure ou un climato-sceptique s'installe à la Maison Blanche, l'air que nous respirons dans l’Hexagone est de plus en plus vicié. Et la corrélation entre les pics de pollution que nous traversons et l'activité humaine est difficilement contestable. Trois coupables sont ainsi montrés du doigt : la météo, la circulation et le chauffage résidentiel.
Le site de Prevair.org l’expliquait en quelques mots : « Les conditions anticycloniques sèches et froides limitent la dispersion des polluants du fait de vents faibles et d’une couche d’inversion marquée surtout sur le Nord du pays, ce qui engendre un surcroît d’émissions notamment dû au chauffage résidentiel. » Résultat ce mardi 24 janvier, la qualité de l'air est mauvaise dans la métropole girondine.
La marche à suivre
Depuis ce week-end, il est donc demandé aux automobilistes de lever le pied. Dimanche et lundi, la vitesse avait été réduite de 20 km/h en dessous de la limitation habituelle sur la rocade de Bordeaux (pour les nuls en maths, ça fait 70 km/h pour les véhicules légers, au lieu des 90 km/h habituels et 60 km/h pour les poids lourds). Des mesures renforcées ce mardi, et ce « jusqu’à la fin de l’épisode de pollution ». La vitesse est limitée à 110km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130km/h, à 90km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides limitées habituellement à 110km/h, et à 70km/h sur les portions d’autoroutes, de voies rapides et de routes nationales et départementales normalement limitées à 90km/h, la rocade notamment.