Pic de pollution, concentration de particules fines, conditions météo favorables... tout le jargon anxiogène des experts est déballé depuis la semaine dérnière. Mais qu'en est-il vraiment à Bordeaux? Peut-on sortir de chez nous sans risque? Le Bonbon a joint l'Association AIRAQ, pour en savoir un peu plus...
Vous l'aurez sans doute lu dans la presse, la métropole n'est pas épargnée par les pics de pollution qui frappent le pays depuis plus d'une semaine. L’association a constaté une hausse des particules en suspension sur la région, dans la nuit de mardi à mercredi dernier, la poussant à relever l’indice de qualité de l’air à 8 sur 10... Soit mauvais. Si la situation s'était améliorée ce week-end, l'alerte est de nouveau en vigueur en ce début de semaine.
Alors pourquoi en sommes nous là?
Cet épisode résulte de la combinaison de deux phénomènes. Premièrement, la baisse des températures, notamment la nuit, qui incite les Girondins à se chauffer au bois notamment. A cela s'ajoutent des conditions athmosphériques favorables au maintient des particules au sol, à savoir un air frais et sec conjugué à l'absence de vent. En résumé, la combustion du bois émet des particules dans l'athmosphère que la météo ne parvient pas à chasser.
La situation girondine est-elle comparable à Paris ou Lyon ?
Non, répondait ce jeudi matin le porte parole d'AIRAQ. Bordeaux se trouve plutôt dans le seuil bas. Si le pic d'alerte est atteint dans la capitale, Bordeaux n'en est qu'au premier niveau, à savoir l'information et la recommandation. Néanmoins, le représentant de l'association encourageait, ce mardi 13 décembre, les Bordelais à éviter les activités en plein air et, dans un élan citoyen, à limiter, voire se passer, de chauffage au bois...
Mais les pulls, c'est bien aussi, non?