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Bon plan : des meubles Habitat à -60% chez Noz dans les prochaines semaines

Publié le 29 avril 2024 à 17h30

Modifié le 29 avril 2024 à 18h37

par Flora Gendrault

Noz, c’est l’enseigne de destockage par excellence, de celles que l’on adorait détester jeunes. Où qu’ils soient localisés en France, ces blocs d'apparence archaïque dégageaient toujours la même odeur, celle d’une douloureuse enfance durant laquelle nous y étions traînés de force par une marâtre appelée par les bonnes affaires. Notre perception était pourtant faussée : de cet endroit sans âme (ça, ça n’a pas changé), mal organisé et fourre-tout, nous ignorions tous les bienfaits. Oui, une fois la majorité passée, l’entreprise mayennaise mute d’un temple de l’ennui à une caverne d’Ali Baba, et ces prochains jours plus particulièrement, alors que les magasins Noz français se partagent le stock de la défunte marque Habitat. 


130 000 articles d'ameublement à -60 %

S’il est primordial de décorer son chez-soi avec soin, faute de bon plan, on y perd souvent un rein. C’est désormais chose résolue, du moins pour les jours à suivre, avec pas moins de 130 000 articles d’ameublement et de décoration « tous à -60 % de leur prix boutique », indique Noz dans un communiqué. Un stock tout droit venu de 22 magasins Habitat (sur les 24 liquidés). 

Les équipes de Noz affirment être mobilisées pour organiser la récupération rapide des stocks. « Dans les prochains jours », le mobilier (canapés, bibliothèques, tables et autres meubles design) sera livré dans « une centaine de magasins ». Les articles de décoration seront à retrouver quant à eux « dans les prochaines semaines ».


Clap de fin pour Habitat ? 

Le 28 décembre 2023, la nouvelle tombait : Habitat, enseigne de mobilier et de décoration créée en 1964, était placée en liquidation judiciaire. Une dégringolade imputée à divers facteurs, dont l’inflation, la hausse des loyers commerciaux, la baisse de la fréquentation des magasins, mais aussi plusieurs erreurs internes du patron Thierry Le Guénic, selon des salariés interrogés par Capital. Elle laissait ainsi derrière elle un peu plus de 300 salarié·es, des montagnes d’impayés et 9 millions d’euros d’acomptes versés par des client·es qui n’ont jamais réussi à obtenir leurs meubles ou leur remboursement. 

Toutefois, le 23 avril, retournement de situation : le groupe Cafom, qui avait cédé en 2020 l’exploitation de l’enseigne mais était resté propriétaire de la marque, a annoncé relancer Habitat, mais cette fois en ligne. Ainsi, comme indiqué dans les colonnes du journal Le Monde, la direction a promis aux clients lésés la possibilité de demander un bon d'achat sur habitat.fr. Le site doit rouvrir dans « quatre à cinq semaines », avec quelques modèles « iconiques » dans un premier temps, a-t-elle annoncé.

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La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

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Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

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