istock-1133605325-2-1600

L'association Handi'chiens recherche des familles d'accueil à Bordeaux

Publié le 1 mars 2021 à 08h36

Modifié le 1 mars 2021 à 09h24

par La Rédac'

On vous annonçait il y a quelques jours la possibilité d'adopter un bébé chevreau pour le sauver de l'abattoir. Cette fois encore, c'est une boule de poils qu'il faut héberger à la maison. Et pour cause, l'association Handi'chiens recherche des familles d'accueil dans la régionCes familles d’accueil, bénévoles, s’engagent durant 16 mois. Un Handi’Chien leur est remis quand il a tout juste 2 mois et il restera avec eux jusqu’à ses 18 mois.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par HANDI'CHIENS (@handichiens)

Objectif :  un animal équilibré et intégré à la société

C’est sur elles – avec l’aide et le soutien des Éducateurs et des Délégués aux Familles d’Accueil – que repose la responsabilité de l’apprentissage et du développement des facultés innées de l’animal au service des personnes en situation de fragilité. Pendant ses 16 mois, les familles d’accueil vont apprendre au chien une vingtaines de commandes. Pour ce faire, elles s’engagent à assister tous les 15 jours à un cours d’éducation dispensé par des éducateurs canins.

Elles veilleront à travailler de manière régulière à leur domicile et en extérieur pour que le futur chien d’assistance apprenne à vivre au sein de notre société en ayant les comportements adaptés. Les familles remplissent un double rôle de socialisation et de pré-éducation des futurs Handi’Chiens. L’association prend en charge les frais vétérinaires, le matériel canin ainsi que la nourriture. A l'issue de cette année et demie, le chien valide son examen de passage et devient officiellement chien d’assistance. Pour tenter de devenir hôte d'accueil, il faut d'abord remplir un formulaire (et remplir les critères de selection) puis si tel est le cas recevoir un délégué pour un entretien à domicile. Après l’entretien, la famille est informée du refus ou de l’acceptation de sa candidature par courrier ou par mail.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par HANDI'CHIENS (@handichiens)

Contact : Alain Lechat 06 09 33 93 19 ou handichiensbordeaux@gmail.com
Site internet

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
bordeaux-ville

Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

Publié aujourd'hui à 20h30

par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

¡ lıɹʌɐ,p uossıod un à ǝnbsǝɹd ʇıɐɹıoɹɔ uo


À LIRE AUSSI