Navrés les Bordelais ... Si la tendance est à la chute dans toutes les grandes villes de l'hexagone, Bordeaux n'enregistre aucune baisse de ses prix au mois de février. Contrairement à des baisses inédites et jamais vues depuis 2014 à Nantes (-1,0%), Lyon (-1,0%), Lille (-0,7%) ou encore Paris et Marseille (-0,4%).
Les deux seuls mauvais élèves sont Nice (+0,7%) et Bordeaux (+0,0%). On pourrait se consoler (dans notre malheur) en se disant qu'il n'y a donc aucune augmentation mais cela signifie aussi que pendant que les prix chutent dans l'ensemble des grandes villes, la nôtre échappe à ce cycle baissier.
Autre lot de consolation ? Cette chute des prix des biens s’accompagnent hélas d’une augmentation en flèche des taux d’intérêt, rendant l’acquisition au commun des mortels encore plus difficile qu’avant. Malgré ce recul des prêts accordés par les banques françaises (-30% en décembre 2022 par rapport à décembre 2021), la volonté d’achat des Français reste intacte à en croire Meilleurs Agents.
« Le raccourcissement des délais de vente laisse augurer d’un printemps de l’immobilier certes plus tardif et peut-être plus timide que ceux des années passées mais tout de même au rendez-vous. Autrement dit, le regain d’activité observé traditionnellement durant cette période de l’année devrait bien se produire ».