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Si si, le Bal des débutantes existe encore en France et a eu lieu ce week-end

undefined undefined 28 novembre 2022 undefined 18h44

undefined undefined 30 novembre 2022 undefined 07h39

Auriane Camus

Si vous avez regardé Bridgerton, ou pour les plus ancien.ne.s, Gossip Girl (ancienne version obviously), vous savez très certainement ce qu’est le Bal des débutantes. La version française de cette soirée, qui convie des jeunes femmes de la haute société, a eu lieu ce samedi 26 novembre à l'hôtel Shangri-La, dans le 16e. Attendez, quoi ?! Vous pensiez que cela n’existait plus en 2022 ? Eh bien… Si.


Une tradition vieille de 300 ans

Robes blanches, longs gants blancs et diadèmes… Une image tout droit sortie d’une scène de la série Bridgerton. Si la romance phare de Netflix est une histoire fictive, elle reprend pourtant des codes bien réels de la haute société britannique du XIXe siècle, comme le célèbre Bal des débutantes.

Tradition britannique remontant au XIXe siècle, ce dernier était, à l’origine, une cérémonie permettant d'intégrer les jeunes filles "bien nées" à la cour, afin de les présenter à leurs "prétendants", autrement dit les jeunes hommes "bien nés" également et à la recherche d’une épouse. Bref, une coutume bien loin des préoccupations féministes actuelles.

Si cette tradition semble appartenir à un autre temps, elle existe toujours en Angleterre, mais également en France. Fort heureusement, la version 2022 semble tout de même plus moderne : fini les robes blanches et l’étalage de jeunes filles à marier, de nos jours, le Bal des débutantes de Paris est devenu un événement caritatif d'envergure internationale, réunissant des jeunes filles et garçons de 16 à 22 ans de toutes origines.


Un casting pour le moins prestigieux

Parmi les invitées de cette soirée, Leah Isadora Behn, fille de la princesse de Norvège, Natasha Connery, petite-fille du regretté Sean Connery, ou encore Annabel Zimmer, benjamine du compositeur oscarisé Hans Zimmer.

Au total, 18 jeunes filles triées sur le volet ont valsé, habillées par les plus grands créateurs, et accompagnées de leur cavalier, comte, maharadja et autre "fils de". Un événement pour le moins pompeux, symbolisant à merveille le faste et l’opulence de la haute société internationale. S'il a eu lieu en plein cœur de de la capitale française, il se trouve pourtant à mille lieux des préoccupations actuelles des Parisiennes.

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L'événement s'était donné pour mission de récolter des fonds pour deux associations caritatives : l'hôpital Necker-Enfants malades, et plus précisément l'Association pour la Recherche en Cardiologie du Fœtus à l'Adulte (ARCFA), consacrée à la qualité des soins donnés aux enfants ayant des malformations et des maladies cardiaques ; et la World Central Kitchen, qui apporte de la nourriture aux pays en détresse.