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Bientôt des amendes de 500 euros pour les SDF ?

Publié le 9 octobre 2019 à 11h41

Modifié le 10 octobre 2019 à 10h24

par La Rédac'

Ce mardi, le projet de loi "relatif à l’engagement dans la vie locale et la proximité de la vie publique" a été examiné par le Sénat, censé conforter et réhabiliter le pouvoir des maires. Un article en particulier inquiète les associations de lutte contre la pauvreté.

Cet article, c'est l’article 15 du projet de loi "relatif à l’engagement dans la vie locale et la proximité de la vie publique" qui stipule que "peut donner lieu à une amende administrative d’un montant maximum de 500 euros, lorsqu’il présente un risque pour la sécurité des personnes, tout manquement à un arrêté du maire […] consistant, au moyen d’un bien mobilier, à occuper la voie ou le domaine public soit sans droit ni titre"

Le problème, selon le Collectif des associations unies (36 associations) et l’association Droit au logement (Dal) est que "les personnes les plus touchées par la crise du logement, et parmi elles les sans-abri, s’installant dans le domaine public avec un “mobilier” minime » (tentes, abri de fortune, matelas), pourraient entrer dans le champ de la sanction." Par ailleurs, note Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre, partie-prenante du collectif, "On a vu par le passé, avec la multiplication des arrêtés anti-mendicité et des dispositifs anti-SDF, un usage extensif par certains maires de textes qui ne visaient pas initialement les sans-abri."

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En réponse au projet, les associations du collectif demandent "une stricte limitation de cette disposition" voire "la suppression pure et simple par amendement de cette mesure liberticide". 

La chambre des territoires examine le projet et votera sur l'ensemble du texte le 22 octobre prochain. Le projet de loi sera ensuite examiné à l'Assemblée nationale, l'objectif de son adoption définitive étant fixé avant les élections municipales de mars 2020.

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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