Bientôt une piscine sur la Garonne ?

Les municipales approchent et il est temps pour les politiques de se distinguer. C'est réussi pour le conseiller municipal PS Matthieu Rouveyre et son association Bordeaux Maintenant qui proposent deux projets pour "redessiner Bordeaux". Une piscine flottante sur la Garonne et une ferme urbaine géante place des Quinconces. Explications ! 

L'idée affole la toile Bordelaise depuis quelques jours. Une piscine verra t-elle bientôt le jour sur le Garonne ? La Place des Quinconces deviendra t-elle la ferme urbaine la plus grande d'Europe ? La vidéo réalisée par Bordeaux Maintenant cumule déjà plus de 100 000 vues, tous supports confondus. L'association, fondée en 2017 a pour ambition de réunir des personnes non-politisées et de soumettre des "propositions suffisamment ancrées dans le réel qui déverrouillent l’interrogation" précise Mr Rouveyre, conseiller municipal socialiste et cofondateur de Bordeaux Maintenant. 

Bientôt une piscine flottante sur les quais de Bordeaux ? 

Les équipes de Bordeaux Maintenant (accompagnées d’architectes, d’urbanistes et de designers) ont donc rédigé un diagnostic de 24 pages et verser deux projets au débat. Et non des moindres ! C'est alors qu'est née l'idée d'une piscine sur la Garonne. Fort du constat que Bordeaux figure parmi les villes où le nombre de piscines par habitant est l'un des plus faibles de France, l'idée était donc de pâlier à ce manque. Et pourquoi pas sur la Garonne ? A l'instar de la piscine flottante Joséphine Baker sur la Seine à Paris. Matthieu Rouveyre nous précise que l'idée avait déjà été étudiée en 2010 par des architectes, mais certainement tombée à l'eau ... 

La place des Quinconces : future ferme urbaine bio ? 

Autre projet titanesque ? La construction de la plus grande ferme urbaine bio d'Europe (voire du monde) sur la place des Quinconces. Cette dernière permettrait aux citadins bordelais de profiter d'un vase espace vert où il serait possible de cueillir ses propres fruits et légumes, de faire son marché, ou encore de déguster un jus de fruit frais.

Objectif de ces deux propositions ? Faire réagir et observer les réactions des citoyens. A la question "s'agit t-il de promesses éléctorales" ? Matthieu Rouveyre nous répond avec assurance que pour lors, il s'agit simplement d'une invitation au débat. "On souhaite simplement s’autoriser à rêver un peu en étant quand même suffisamment attaché à la réalité". 

Pour voter ou donner votre opinion sur l'une des deux propositions, c'est par ici. À vos remarques, prêts, partez !

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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