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Bordeaux élue ville la plus chère de province

Publié le 12 juillet 2018 à 09h22

Modifié le 12 juillet 2018 à 09h28

par Juliette A

Cette fois-ci, la première place du podium n'était pas vraiment voulue ... La dernière analyse de l'observatoire de l'immobilier LPI-Se Loger est formelle : Bordeaux a été élue "ville la plus chère de province". Les prix des l'immobilier sont les plus hauts de Province, détrônant ainsi la ville de Lyon. 

Celui-là, on s'en serait bien passé ! Le titre de ville où les prix d'immobilier sont les plus chers de Province ne nous enchante guère.

Côté prix, LPI-Se Loger constate une nouvelle hausse du prix du m² de 3,1% sur le dernier semestre, et plus impressionnant encore : de 15,4% sur l'année.

4 652€ le m², "tu peux pas test" ! 

Ce qui place la belle-endormie en tête du classement, détrônant ainsi la capitale gastronomique. En moyenne, le prix du m² à Lyon s'élève à 4.530€ tandis que celui de la belle-endormie atteint 4.652€. Nice clôture le podium avec un prix au m² à hauteur de 4.212€.

Fort heureusement, il y a quand même quelques bonnes nouvelles dans tout ce malheur.

Les villes de France où acheter 

A commencer par les prix dans le reste de l'hexagone. Si jamais tu cherches où investir, voilà de quoi t'intéresser. Contre toute attente, certaines villes de France enregistrent une baisse des prix. C'est le cas par exemple de Nantes (- 2,1 %), Toulouse (- 1,6 %) ou encore Montpellier (- 0,2 %). Alors : tu te vois plus Nantais, Toulousain ou Montpelliérain ?

Autre nouvelle reconfortante, d'après le journal 20 Minutes, le réseau d'agences Orpi confirme un ralentissement des hausses des prix. Semblerait-il que la flambée des prix n'atteindra pas celle enregistrée en 2017. C'est en tout cas tout ce que l'on souhaite !

Et si tu veux relativiser, tu peux toujours te dire qu'il y a pire ailleurs. La capitale en est la preuve vivante avec un prix au m² qui déjoue toute concurrence : 9.681€. Alors, rassuré ?!

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

Publié hier à 20h30

par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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