Après le département de la Gironde et l'Université de Bordeaux, Bordeaux Métropole emboîte le pas et teste un dispositif expérimental de congé menstruel pour une durée d'un an. Ce programme vise à soutenir les agentes confrontées à des douleurs menstruelles incapacitantes en leur offrant la possibilité d'aménager leur temps de travail. Objectif ? Favoriser le bien-être au travail et contribuer à une plus grande égalité femmes-hommes.
13 jours d'absence par an maximum, sans délai de prévenance
Les menstruations peuvent avoir un impact significatif sur la vie professionnelle, affectant la santé et la productivité des personnes concernées. Jusqu'à présent, celles-ci devaient poser un jour de congé ou obtenir un arrêt de travail sur avis médical.
Maintenant, les agentes de Bordeaux Métropole peuvent bénéficier d’un forfait d’autorisations d’absence de 13 jours par an maximum, sur présentation d'un justificatif médical. "Le dispositif mis en œuvre par Bordeaux Métropole permet aux agentes de disposer d’autorisations d’absence, sur présentation d’un justificatif médical établi par un gynécologue ou un médecin traitant attestant que la personne souffre de règles douloureuses" précise le communiqué.
Cette mesure devrait permettre d’alléger les contraintes professionnelles liées aux règles douloureuses, touchant 65 % des femmes salariées, dont 14 % sont régulièrement obligées de s'absenter. Avec ce dispositif, la métropole bordelaise marque un tournant dans la reconnaissance de la santé féminine en entreprise.