hw7zu69ds1

Bordeaux : on ne badine pas avec le pinard !

Publié le 30 juin 2016 à 00h00

Modifié le 30 juin 2016 à 12h38

par Anais Rouyer

 

 

C'est la bagatelle de quelques millions de litres de vin frelaté qu'a écoulés Roger Geens, un belge aujourd'hui âgé de 78 ans. Fondateur d'une entreprise qui porte son nom, il s'est rendu coupable de commercialisation de vin coupé ou frelaté dans plusieurs pays d'Europe du Nord et au Bénélux, notamment entre 1999 et 2002.

Propriétaire de plus de 1000 hectares de vignes, il a bien implanté sa combine en terroir bordelais en écoulant ses bouteilles sous de fausses appelations par le biais de 14 domaines viticoles. Pour ce crime impardonnable en terre vinicole, il comparaissait ce mercredi au tribunal correctionnel de Bordeaux, accusé de « tromperie sur la nature, la qualité substantielle, l’origine ou la quantité d’une marchandise », ainsi que de « présentation de produits faisant croire qu’il bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée ». Si le pénal a ordonné sa relaxe, il est cependant condamné au civil à verser 500.000 euros de dommages et intérêts (à l'UFC Que Choisir, à la Fédération des Grands Vins de Bordeaux et à l'Institut national de l’origine et de la qualité). Il faut dire que son petit business est considéré comme la plus grande fraude de l’histoire récente des vins de Bordeaux, rien que ça !

 

 

 

 

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI