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Bordeaux est la 4ème ville étudiante la plus chère de France pour se loger

Publié le 6 juin 2024 à 09h22

Modifié le 6 juin 2024 à 09h27

par Ella Billet

A l’occasion des résultats de Parcoursup, Oqoro, l’un des leaders de la gestion locative 100% en ligne, lance le baromètre de la colocation. Basé sur l’analyse de 100 000 appartements proposés en colocation partout en France et 150 000 personnes en recherche de colocation, le baromètre Oqoro dévoile des indicateurs inédits, tels que la tension locative, les loyers moyens des chambres en colocation dans les principales villes de France mais aussi les profils préférés par les propriétaires.

Des loyers étudiants plus chers de 10% à Bordeaux 

Verdict ? L’attractivité de Bordeaux, en particulier depuis la liaison TGV avec Paris, concentre la majorité des candidatures en Nouvelle-Aquitaine. Ainsi, à Bordeaux, les loyers sont plus de 10% plus chers que la moyenne, et la tension locative est très forte. Avec un loyer moyen de 563€/mois pour une chambre, Bordeaux est, sans conteste, la ville la plus chère de la région et la 4ème plus chère de France. Elle fait le grand écart avec Pau, dont le loyer s’élève à 384€ (2ème ville la moins chère de France après Saint-Etienne). La Rochelle avec un loyer de 497€ est proche de la moyenne nationale. Dans le reste de la région, les loyers sont significativement plus bas : une chambre à Limoges se loue 411 €/mois, Poitiers n’est pas loin avec 416€/mois et enfin Angoulème affiche un loyer de 429€/mois. 

La colocation, la solution prisée à tous les maux financiers ? 

Bordeaux est classée 6ème ville la plus attractive de France pour la colocation. Sa tension locative est forte avec une moyenne de 10,6 candidatures envoyées par chambre à louer.
A la fin de l’été, 92% des chambres bordelaises sont remplies ! 
La compétition est serrée entre colocataires... qui doivent se positionner dès le mois de juin pour ne pas voir les offres leur passer sous le nez !

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

Publié hier à 20h30

par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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