En mai, fais avec un k-way !
La météo joue le yoyo, partout en France. Pourtant déjà au mois de juin, le soleil demeure encore très timide et tarde à pointer le bout de son nez explicitement. Ou lorsqu’il le fait, c’est seulement par épisode avant que la pluie et le vent ne viennent entacher nos premières expositions. Les chiffres sont formels (et guère surprenants pour les Bordelais), Bordeaux a connu son mois de mai le plus pluvieux depuis 1882 avec 171 heures d'ensoleillement contre 220 habituellement, soit -20% que les normales de saison météorologiques. Des chiffres terrifiants qui plaçaient certaines villes comme Brest et Quimper devant notre perle d'Aquitaine en termes d'heures lumineuses.
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En juin, ça suit malheureusement le même chemin
Mais si on ne pensait pas cela possible, le mercure continue de nous surprendre. Les chiffres sont encore pires pour cette première quinzaine de juin ! Il n’y a eu que 114 heures d’ensoleillement enregistrées en juin 2024 à Bordeaux, soit 52% de moins que d’habitude.
Pour se rassurer, si tant est que ce soit possible, Marseille connaît la même chute vertigineuse (-52%), Clermont-Ferrand fait encore pire (-62%) et la capitale confirme la tendance : Paris (-44%). Le phénomène est donc national. D'après Patrick Marlière, météorologue Agate Météo pour le magazine 19 45 de M6 : "les conditions vont vraiment s'améliorer à partir du 22 juin, les conditions anticycloniques vont s'installer et l'été pourrait tout de même s'annoncer agréable".
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Des mots d'experts qui nous redonnent espoir. Si cette semaine promet de nombreuses perturbations orageuses et d'autres épisodes pluvieux, celle d'après devrait être enfin clémente. Il aura fallu s'armer de patience, certes. Mais nous ne savourerons que davantage le retour des beaux jours et des longues soirées en terrasse.
