Lorsqu'on arpente l'entrée de Promenade Sainte-Catherine, il est difficile de ne pas se laisser hâper par la curiosité et l'envie d'éterniser le moment avec son smartphone. Une pluie de parapluies orne désormais l'espace commercial à ciel ouvert. Ce n'est pas la première fois que la société portugaise ImpactPlan Art Productions vient égayer le paysage urbain. Des parapluies, des bandelettes colorées, un mobilier jungle ... Cette année, ce sont des parapluies fleuris. Lorsque le soleil brille, leur reflet illumine le sol et l'ensemble des murs.
Du plafond, aux escaliers en passant par les escalators
L'occasion d'apporter de la joie et une touche de candeur dès l'entrée du site. Certains la photographient, d'autres restent subjugués par son étendue, mais tous l'observent avec le sourire et une lueur d'admiration dans les yeux. C'est coloré, c'est joli, c'est artistique et ça ravive notre esprit enfantin. "S'amuser et s'émerveiller tout en respectant les gestes barrières", telle était l'ambition de l'opération nous précise Marie Giraud, la responsable marketing de Promenade Sainte-Catherine. Contrairement à l'année dernière, les escalators sont également habillés. Et les escaliers, aussi, sont fleuris grâce à un adhésif posé sur les contre-marches.
3000 parapluies offerts aux Bordelais
Et on nous souffle à l'oreille que bientôt nos transports en commun seront également de la partie. En cause : l'habillage du tram B et C en mode flower power. D'autres animations seront aussi à prévoir à compter du 27 juin comme un mur digital, des ateliers création de bouquets de fleurs, des distributions de bonbons fleuris ou encore un atelier bracelets en fleurs naturelles. Et pour parfaire le tableau, les bordelais auront le droit à quelques cadeaux. 3000 parapluies seront distribués et 1000 tote bag. Seul petit hic, cette installation présage quelques jours pluvieux. Et c'est ce que Dame-Nature semble nous avoir réservé lorsqu'on regarde les prévisions météo des prochains jours. "Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville". Paul Verlaine
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