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Ces fruits d'automne sont les plus contaminés aux pesticides

Publié le 30 septembre 2022 à 16h30

Modifié le 3 octobre 2022 à 13h28

par Nicolas Cogoni

Avec l’arrivée de l’automne, notre système immunitaire a besoin d’être renforcé. Faire le plein de vitamines, minéraux et nutriments est alors essentiel pour se prémunir du froid et des maladies saisonnières. Et ça tombe bien, parce qu’à cette époque du calendrier, les fruits et légumes ne manquent pas. Seulement voilà, un nouveau rapport de Pesticide Action Network Europe affirme que la contamination des fruits et légumes par de nombreux pesticides identifiés par l'UE comme étant les plus nocifs n’a cessé d’augmenter. Et parmi les plus exposés se trouvent ceux que l'on déguste en automne. 


Les fruits les plus contaminés en Europe

Pour mener à bien ce rapport, le PAN Europe a analysé plus de 44 000 échantillons de fruits testés par les gouvernements de 2011 à 2020. L’organisme a constaté que depuis 2011, la contamination des pommes avait augmenté de 111 %, celle des poires de 107 %, des prunes de 81 % et enfin du raisin de 33 %. Mais il ne s’agit pas de n’importe quels pesticides… Le PAN a en effet affirmé que les fruits produits et vendus en Europe seraient fréquemment exposés aux pesticides candidats à la substitution (C.à.S), soit la catégorie la plus dangereuse.


Les risques pour la santé

On s’en doute bien, ces produits chimiques utilisés pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles ne sont pas bons pour notre santé. En effet, consommer des aliments contenant ces pesticides augmente considérablement les risques de développer certaines maladies. « Cette catégorie de pesticides est liée à un risque accru de cancer, de malformations congénitales, de maladies cardiaques et d’autres problèmes de santé invalidants », peut-on lire dans le rapport.

Mais ce n’est pas tout, en plus de nous détruire la santé, ces substances sont également nocives pour la biodiversité et l’environnement. Une fois le produit vaporisé, de nombreuses espèces animales et végétales initialement non ciblées se retrouvent contaminées. Alors même si viser le zéro pesticide peut sembler compliqué, optez tout de même pour des produits issus d'une production ou d'une agriculture biologique.

Pesticide Action Network Europe

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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