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Cet hôtel te propose de fixer le prix de ta chambre

Publié le 23 août 2019 à 17h01

Modifié le 26 août 2019 à 08h22

par La Rédac'

Si on vous disait que c’était à vous de fixer les prix d’hôtel, vous seriez plutôt généreux ou avar comme une pince ? « Payez ce que ça vaut » c’est le concept que l’Hôtel de l’Europe à Rouen a décidé de mener jusqu’au 31 aout.

 Situé dans le centre historique de Rouen, le patron de cet hôtel 3 étoiles a été inspiré par un concept marketing britannique, l’effet « pay what you want ». Du 15 juillet au 31 août, il est possible de tester une des six chambres, le temps d’une nuit en payant « ce que vous pensez que ça vaut ». Avec un prix de départ de 50€, ces « chambres-cabines » à l’image de celles des trains, ont chacune un univers bien défini, toutes relookées par des street artistes. Les hôtes sont invités à estimer le tarif au moment de régler l’addition et ainsi évaluer ces espaces.

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Voila un bon coup de pub pour Georges-André Piat, le propriétaire des lieux depuis 25 ans et une bonne manière de gagner de nouveaux clients. Pour lui « Le numérique a tué le contact direct. C'est l'occasion de recréer du lien entre l'hôtelier et ses clients donc, parfois, de se remettre en question. J'ai envie qu'ils me demandent pourquoi on a choisi telle ou telle décoration. Ils vont faire marcher leur imagination et on verra s'il y a une cohérence entre ce qu'on a créé et le prix que le consommateur est prêt à dépenser. », s’exprime-t-il.

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Le concept n’a pas vraiment fait fureur depuis le mois de juillet. La raison : la location des chambres via le site Booking.com à la tarification habituelle et un concept encore peu ancré dans les mœurs françaises. Alors plus que quelques jours pour profiter de l’offre « pay what you want ». Mais l’hôtelier envisagerait de reconduire l’opération en périodes creuses…


Hôtel de l’Europe
87-89 rue aux Ours — Rouen
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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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