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Si vous détestez les choux de Bruxelles alors vous êtes (potentiellement) plus résistants au Covid

Publié le 1 juin 2021 à 18h30

Modifié le 2 juin 2021 à 12h10

par Yvette Jaurès

Le Coronavirus a mis les chercheurs à rude épreuve. Mais selon une nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Network Open, il existerait un lien entre le risque de contamination et nos réactions aux saveurs amères comme le brocolis, le chou, les épinards ou encore le chou de Bruxelles. Pour mener à bien cette expérience, les chercheurs ont étudié pas moins de 1 935 adultes, dont 266 testés positifs au virus. Ils ont ainsi découvert que les "non-goûteurs", c'est-à-dire les personnes qui détectent partiellement les saveurs amères, étaient nettement plus susceptibles de souffrir des symptômes du Covid-19 que les "super-goûteurs", très sensibles aux saveurs amères. 

Toujours selon les scientifiques, 86% des personnes gravement touchées par le Covid-19 étaient des "non-goûteurs", tandis que 6% des "super-goûteurs" ont été testés positifs sans symptômes graves. Alors comment est-ce possible me direz-vous ? Tout simplement parce que les "super-goûteurs" seraient dotés jusqu’à quatre fois plus de papilles gustatives sur la langue que les "non-goûteurs", ce qui explique leur sensibilité à l'amertume. Mais ce qu’il faut surtout comprendre c’est que le fait d’avoir plus de papilles permet aussi d’avoir plus de récepteurs gustatifs de type 2, fabriqués par une famille de gènes appelée T2R, qui produisent de l’oxyde nitrique et ainsi protègent contre les agents pathogènes envahissants

Une étude sérieuse ?

Il est important de préciser que l’étude ne prend pas en compte la perte de goût liée au Covid-19. Une erreur plutôt fâcheuse puisque cela implique que certains patient.e.s auraient été classés à tort comme "non-goûteurs". Après, je ne suis pas scientifique, donc ne prenez pas au pied de la lettre ce que je raconte et continuez de respecter les gestes barrières bordel !

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Les travaux pour rénover le pont de Pierre vont suspendre les trams cet été à Bordeaux

Publié hier à 17h30

par La Rédac'

À partir du printemps 2025, Bordeaux Métropole lance un chantier de grande envergure entre la place Stalingrad et la porte de Bourgogne, visant à rénover le Pont de Pierre et moderniser le réseau de tramway. Ces travaux auront un impact majeur sur la circulation des trams de juin à août, perturbant les lignes A, C et D pendant trois mois.

Un chantier titanesque dès le printemps 2025 

Le projet comprend deux volets : la rénovation du Pont de Pierre, qui sera inaccessibile pour les trams, bus et taxis, et la modernisation du réseau à la porte de Bourgogne, avec l’installation de nouveaux aiguillages. L’objectif est de renforcer l’infrastructure et d’améliorer la continuité du service de transport public âgé de 20 ans tout en créant deux nouvelles lignes de tram : les liaisons E et F, qui relieront respectivement la gare à l’aéroport et la Rive-Droite à Blanquefort.

Aucun tramway, ni bus, ni taxi vont pouvoir circuler 

« Ce chantier est l’un des plus importants de ces vingt dernières années », souligne la Métropole. Si l'enjeu est crucial pour la préservation du Pont de Pierre, il va provoquer des désagréments pour les usagers, notamment avec la suspension partielle du tramway durant l’été. Un vaste plan de substitution sera mis en place, avec notamment une augmentation des fréquences sur la ligne 16 et un encouragement au recours aux modes de transport doux, comme la marche ou le vélo.

Les travaux sur le Pont de Pierre, d'une durée de 52 mois pour un budget de 50 millions d’euros, visent à consolider la structure vieillissante du pont, jugée proche de sa limite d’élasticité. Parmi les interventions, l’insertion de 160 micropieux dans les fondations du pont devrait renforcer sa stabilité.

Pour une meilleure mobilité à venir

Dans le même temps, le réseau de tramway à la porte de Bourgogne sera modernisé pour améliorer sa fiabilité et sa capacité. Ces améliorations devraient permettre de renforcer le service tout en créant de nouvelles connexions pour les usagers. Ce double chantier, à la fois ambitieux et complexe, façonnera le futur du transport à Bordeaux, mais en attendant, il faudra faire preuve de patience et d’adaptation face aux perturbations à venir.

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