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Le commérage serait mauvais pour notre santé mentale

Publié le 8 septembre 2022 à 17h53

Modifié le 15 septembre 2022 à 17h54

par Nicolas Cogoni

Nous avons tous à un moment donné de notre vie été victime, témoin ou même à l’origine de rumeurs. D’ailleurs on a tendance à penser que seules les victimes souffrent… Mais détrompez-vous ! Une étude scientifique, publiée dans Psychology Today et relayée par Elle, affirme que celles et ceux qui balancent des ragots seraient également affectés psychologiquement.


Une baisse de l’estime de soi

Certaines personnes s’adonnent au commérage pour diverses raisons. Ça peut aller d’un besoin irrépressible d’appartenir à un groupe, de se sentir supérieur ou encore d’attirer tout simplement l’attention. Mais d’après des chercheurs, raconter des médisances serait très mauvais pour notre santé mentale.

Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont demandé à plusieurs participants d’écrire une description positive ou négative sur une personne cible. Ils se sont rendu compte que les sujets ayant inscrit quelque chose de positif n’étaient pas affectés psychologiquement. En revanche, pour ceux ayant écrit une description négative, une baisse significative de leur estime personnelle a été observée. Mais pourquoi ? D’après les scientifiques, cela serait dû au fait qu’ils se sentent « coupables de violer les normes de confidentialité de ceux qui ne sont pas présents pour se défendre ». De manière plus générale, l’étude suggère que colporter des rumeurs serait un acte qui conduit à l'autocritique, quelle que soit la valeur de l’information.

Si lors de votre prochaine soirée, vos potes ou vos collègues s’adonnent à du commérage, fuyez ! Ou sans être trop radical, faites au moins en sorte de changer de sujet par tous les moyens… Votre santé mentale vous remerciera.

Psychology Today

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Les travaux pour rénover le pont de Pierre vont suspendre les trams cet été à Bordeaux

Publié hier à 17h30

par La Rédac'

À partir du printemps 2025, Bordeaux Métropole lance un chantier de grande envergure entre la place Stalingrad et la porte de Bourgogne, visant à rénover le Pont de Pierre et moderniser le réseau de tramway. Ces travaux auront un impact majeur sur la circulation des trams de juin à août, perturbant les lignes A, C et D pendant trois mois.

Un chantier titanesque dès le printemps 2025 

Le projet comprend deux volets : la rénovation du Pont de Pierre, qui sera inaccessibile pour les trams, bus et taxis, et la modernisation du réseau à la porte de Bourgogne, avec l’installation de nouveaux aiguillages. L’objectif est de renforcer l’infrastructure et d’améliorer la continuité du service de transport public âgé de 20 ans tout en créant deux nouvelles lignes de tram : les liaisons E et F, qui relieront respectivement la gare à l’aéroport et la Rive-Droite à Blanquefort.

Aucun tramway, ni bus, ni taxi vont pouvoir circuler 

« Ce chantier est l’un des plus importants de ces vingt dernières années », souligne la Métropole. Si l'enjeu est crucial pour la préservation du Pont de Pierre, il va provoquer des désagréments pour les usagers, notamment avec la suspension partielle du tramway durant l’été. Un vaste plan de substitution sera mis en place, avec notamment une augmentation des fréquences sur la ligne 16 et un encouragement au recours aux modes de transport doux, comme la marche ou le vélo.

Les travaux sur le Pont de Pierre, d'une durée de 52 mois pour un budget de 50 millions d’euros, visent à consolider la structure vieillissante du pont, jugée proche de sa limite d’élasticité. Parmi les interventions, l’insertion de 160 micropieux dans les fondations du pont devrait renforcer sa stabilité.

Pour une meilleure mobilité à venir

Dans le même temps, le réseau de tramway à la porte de Bourgogne sera modernisé pour améliorer sa fiabilité et sa capacité. Ces améliorations devraient permettre de renforcer le service tout en créant de nouvelles connexions pour les usagers. Ce double chantier, à la fois ambitieux et complexe, façonnera le futur du transport à Bordeaux, mais en attendant, il faudra faire preuve de patience et d’adaptation face aux perturbations à venir.

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