Bordeaux : Cette nouvelle compagnie ferroviaire lancera bientôt des trains à 25€

Dernièrement, elle fait grand bruit. La compagnie Le Train, basée à Bordeaux, existe pourtant depuis 2019. Lancée par un groupe d'entrepreneurs, d’experts du ferroviaire et des mobilités, la société Le Train, est la première entreprise ferroviaire française privée pensée pour offrir des connexions inter-régionales et intra-régionales. Son objectif ? Apporter la grande vitesse à l'échelle de chaque région et ainsi contribuer à la libéralisation du rail en France. 

Le premier opérateur à grande vitesse privé

Pour se faire, le Train va reconquérir les lignes délaissées au fil des années et occuper des espaces laissés vacants par la SNCF pour faire rouler ses propres TGV  entre Arcachon, Bordeaux, Angoulême, Poitiers et La Rochelle. Dans un premier temps, elle se focalise sur le Grand-Ouest. Dès le mois de décembre 2022, elle envisage 50 trains quotidiens pour répondre à la demande de plus de 3 millions de voyageurs au départ de Arcachon - Bordeaux - Angoulême - Nantes. Parmi toutes ses lignes, on retient par exemple celle entre Bordeaux et Nantes en 2h52, Bordeaux en Angoulême de 34 minutes et des corerspondances pour la côte (Arcachon). 

Connecter les régions à prix fixe sans passer par Paris

L'équipe promet des liaisons régulières, plus tôt le matin, plus tard le soir, en week-end, autant pour les actifs que les voyageurs loisirs … Elle desservira un total de 11 villes du Grand-Ouest. 10 rames grande vitesse de 350 places seront repensées et complètement rééquipées (wifi à bord). Côté tarifs, Le Train table sur des prix stables ultra-compétitifs (entre 25€ et 30€) et une offre étudiante. Les petits poucets du rail parlent, par exemple de 25€ pour un aller entre Angoulême et Bordeaux et moins de 50€ en Business pour faire Bordeaux - Nantes.

Malgré des retards, la compagnie espère lancer ses premiers trajets cet hiver. 

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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