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Le compte Instagram d'Elisabeth Borne à 49,3 K d'abonnés après une vanne d’internautes

Publié le 20 mars 2023 à 15h02

Modifié le 20 mars 2023 à 15h58

par Auriane Camus

Ce jeudi 16 mars, Élisabeth Borne a déclenché le passage en force de l’impopulaire réforme des retraites au Parlement en utilisant une nouvelle fois les dispositions de l’article 49.3 de la Constitution française. C’est la 11e fois que la première ministre a recours au texte depuis son entrée en fonctions il y a 10 mois, la plaçant en 2e position dans le top des chefs de gouvernements français qui ont le plus dégainé "l'arme nucléaire législative", derrière Michel Rocard (28 fois en 3 ans de mandat).

Déjà raillée depuis le mois de décembre dernier pour son utilisation excessive de l’outil constitutionnel, Élisabeth Borne fait de nouveau l’objet de meme et de plaisanteries -souvent amères- sur les réseaux sociaux, mais aussi d’une vanne encore plus poussée.


49,3 K abonnés pour Élisabeth Borne sur Instagram

Dimanche 19 mars, le twittos @EstChauve a lancé un pari aux utilisateurs de la plateforme « Si ce tweet atteint 50 likes, j’envoie 27k faux abonnés à Borne pour qu’elle ait exactement 49.3k abonnés ». Chose dite, chose faite, quelques heures plus tard, un afflux massif de faux abonnés est arrivé sur le compte Instagram de la Première ministre, atteignant 49 300 abonnés.

Depuis, le compte de l’ancienne députée est passé en privé, tandis que son nombre de followers est revenu à un nombre plus bas, (30 200 followers ce lundi 20 mars), les équipes de communication de la cheffe du gouvernement ayant certainement fait le ménage pour écourter la blague.


Des manifestations dans toute la France

Depuis l’annonce du recours au 49.3 ce jeudi 16 mars, les opposants à la réforme des retraites ne cessent de faire savoir leur mécontentement. Des manifestations importantes ont eu lieu durant le week-end partout en France, si bien que les rassemblements place de la Concorde et sur les Champs-Elysées ont été interdits par la préfecture de police de Paris, après deux soirées mouvementées. De leur côté, les raffineries d’essence sont toujours à l’arrêt, tandis que la collecte des déchets se fait au ralenti, notamment à Paris où 10 000 tonnes attendent toujours sur les trottoirs. Deux nouvelles journées d’action sont attendues, ainsi que de possibles blocages dans les transports.

Pour rappel, l’article 49 alinéa 3 de la Constitution de 1958 permet à la Première ministre après délibération du Conseil des ministres, d’« engager la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote de certains textes ». En d’autres termes, il permet à la réforme des retraites d’être adoptée sans vote de l’Assemblée nationale. Un véritable « déni de démocratie » pour de nombreux opposants à la réforme, notamment Charles Fournier, député Europe Écologie - Les Verts de la 1ere circonscription d'Indre-et-Loire.

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La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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