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Covid-19 : 12 concerts-tests vont avoir lieu en Nouvelle-Aquitaine

Publié le 8 février 2021 à 15h30

Modifié le 8 février 2021 à 17h34

par La Rédac'

Et si la science pouvait sauver la culture de cette période mortifère ? C'est en tout cas ce que laisse présager le protocole expérimental proposé par Alain Rousset au Premier ministre, Jean Castex et à la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot. Dans ce dernier, le Président de la région demande le feu vert pour engager «une expérimentation avec suivi scientifique».

Une évaluation des risques au sommet 

Son ambition ? La réouverture des lieux publics culturels sans négliger la priorité sanitaire. Tout reposerait ainsi sur l'Opéra, un simulateur informatique comme outil probabiliste pensé pour l’évaluation du risque par aérosols. Cet outil révolutionnaire conçu par l'ITEMM, compte déjà une 60aine d'établissements dans sa base de données et permet d'évaluer les risques d'un événement selon la superficie de la salle dans laquelle il se tient, son ambiance musicale, sa hauteur sous plafond, son système de ventilation, son type de public... Autant d'éléments permettant d'étudier avec minutie l'évaluation du risque pour le limiter.

Et puisqu'il s'agit de l'unique (ou presque) issue de secours pour sortir le nez de la crise, 300 autres établissements se seraient portés volontaires pour enrichir le fichier. Alain Rousset a annoncé qu'un concert test aurait lieu dans les douze départements de la région. Concerts où, contrairement à Barcelone, il ne serait pas nécessaire de présenter un test PCR négatif. De Poitiers à Bordeaux, en passant par Angoulême ou Périgueux, cette expérience protocolaire (ou l'inverse) permettrait une réouverture des salles accélérée. "Et je remets le sooooooooooon".

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L’arrivée du printemps célébrée à ciel ouvert

Isulia signe le grand retour des Open Air printanniers le samedi 19 avril 2025, à La Cité Bleue, dans le quartier de Bacalan. De 16h à 00h, ce format condensé du festival Isulia promet un concentré d’énergies plurielles et de créations engagées, entre concerts, performances artistiques et espaces immersifs. Organisé dans les vestiges industriels d'une ancienne raffinerie réinventée en haut lieu culturel, l’événement s’annonce comme un moment fort de la saison avec plus de 1000 m2 dédiés à la fête. 

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Une fusion entre danse, exploration et partage

Né en 2021, Isulia dépasse les frontières d'un simple festival : c’est un espace vivant, libre et inclusif, où s’entrelacent création, réflexion et engagement. Témoin des mutations artistiques et sociétales, il s'affirme comme un laboratoire d’idées et une plateforme pour les nouvelles voix de la culture indépendante. Isulia défend une vision fédératrice de la fête, où l'art rencontre le sens, et la musique, les consciences.

isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


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