Et un nouveau tour de vis, un ! Malgré deux semaines de confinement, la situation sanitaire reste très préoccupante alors que le pic de la deuxième vague est attendu pour la semaine prochaine. De nouvelles mesures sont actuellement à l’étude et pourraient bien restreindre encore un peu plus nos libertés.
Le retour du couvre-feu
Dès ce week-end, les restaurants et commerces devront fermer boutique à 22h, ce qui signifie la fin des livraisons à domicile passée cette heure. Mais ce changement pourrait s’accompagner également du retour du couvre-feu en région parisienne. C’est ce qu’avait annoncé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, au micro de BFMTV la semaine dernière : « nous allons réinstaurer un couvre-feu sur Paris et peut-être en Île-de-France, en plus du confinement, probablement à 21 heures. » La raison ? Limiter les rassemblements devant les commerces qui restent ouverts tard le soir. On y voit surtout un coup de grâce infligé aux restaurateurs qui font ce qu’ils peuvent pour garder la tête hors de l’eau.
La fermeture des lycées et le renforcement du télétravail
En toute logique, la fermeture des lycées et le renforcement du télétravail font partie des hypothèses évoquées. « Il faut être extrêmement clair et transparent. Aujourd'hui, il semble très tôt pour proposer un assouplissement des règles qui ont été fixées », a déclaré Gabriel Attal au Figaro. Selon plusieurs syndicats d’enseignants, le protocole sanitaire serait trop léger dans les établissements scolaires. Ils appellent à la grève ce mardi 10 novembre.
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Une amende pour non-respect de l’isolement
Déjà en vigueur en Suisse, en Grande-Bretagne et dans plusieurs pays d’Asie, cette nouvelle mesure consiste à infliger une amende à toute personne testée positive et qui ne respecte pas l’isolement nécessaire. Plus question de mentir en allant bosser sans dire à personne que tu es malade.
Le port du masque obligatoire à la maison
On marche sur la tête. La rumeur d’une obligation du masque à la maison se chuchote depuis plusieurs jours, mais on a du mal à imaginer sa mise en pratique.