C’est un nouveau tournant pour les familles. Mercredi 8 novembre, la ministre des Solidarités Aurore Bergé a annoncé qu’un « congé familial » va être mis en place « dès 2025 », dans une interview accordée à L’Express. Un nouveau droit censé apporter une aide supplémentaire aux jeunes parents.
💬 « Ma mission est d’accompagner celles et ceux qui veulent fonder une famille et se voient obligés de différer ce projet, de restreindre leur envie d’enfants ou d’y renoncer »
📰 Retrouvez mon entretien dans @LEXPRESS
👉 https://t.co/4EUR5wzuzI pic.twitter.com/je7ZzAtSHM— Aurore Bergé (@auroreberge) November 8, 2023Abonne-toi à la newsletter pour rester connecté !
Congé parental, congé familial, quésaco ?
Selon la ministre, ce congé familial s’inscrit comme « un droit en plus, un droit nouveau ». Il pourrait donc « coexister » avec l’actuel congé parental, créé en 1977 et réformé en 2014, qui a une durée de deux ans s’il est pris par un seul parent. Il peut être rallongé à trois ans, si la dernière année est prise par l’autre parent.
« Après le congé maternité et le congé paternité, les parents auront droit chacun à un congé familial, qu’ils pourront prendre en même temps ou l’un après l’autre, à temps plein ou à temps partiel », précise Aurore Bergé.
Merci à la ministre @auroreberge pour ces annonces concernant les #familles :
— Xavier IACOVELLI (@iacovellixavier) November 9, 2023
➡️ création d’un congé familial, véritable avancée pour les familles qui disposeront d’un soutien matériel et financier pour s’occuper de leur bébé.
➡️ réflexion sur le statut des beaux-parents,… https://t.co/6re17f4IbU
Un congé mieux payé
Si la durée du congé familial reste encore à déterminer, la ministre a assuré qu’il sera « mieux rémunéré » que le congé parental. Le montant de ce dernier s’élève actuellement à 428,71€ par mois pour un congé total et 277,14€ pour un congé à temps partiel. « Avec notre réforme, les parents auront enfin les conditions matérielles et financières pour pouvoir s’arrêter et s’occuper de leur bébé dans ses premiers mois, s’ils le souhaitent. Ce sera leur liberté, leur droit, leur choix. C’est une véritable révolution ! », affirme la ministre.