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Explosion des cas de Covid : quelles restrictions pourraient être adoptées cet été ?

Publié le 4 juillet 2022 à 12h37

Modifié le 4 juillet 2022 à 15h31

par Pauline Pinoy

Depuis bientôt deux mois, le port du masque n’est plus obligatoire et les restrictions du Covid-19 paraissent loin derrière nous. Cependant, à l’approche des vacances d’été, la 7e vague nous ramène à la réalité. La France fait face à un indéniable regain épidémique. 

Des sous-variants bien plus contagieux 

Sur la dernière semaine, Santé publique France a recensé 125 066 nouveaux cas confirmés, soit une augmentation de plus de 57,8% en 7 jours. En cause, les sous-variants d’Omicron, le BA.5 et le BA.4 représentant à eux deux 46% des dépistages actuels. Ces nouveaux cousins d’Omicron sont trois fois plus contagieux que les précédents et peuvent même contaminer à deux mètres de distance. Egalement, la durée des symptômes est plus longue indique Santé publique France dans son dernier point épidémiologique. 

Un pic épidémique fin juillet

Pour les épidémiologistes le pic épidémique est encore a précisé. Certains affirment que la 7e vague est déjà arrivée, d’autres qu’elle est encore à venir. L’épidémiologiste Catherine Hill estime que le pic pourrait arriver fin juillet, mais qu’encore une fois - comme pour les vagues précédentes - il est impossible de faire une prédilection. Dans tous les cas, les scientifiques commencent déjà à alerter les français. Interrogé par RTL jeudi 30 juin, le professeur Jean-François Delfraissy s’inquiète, notamment du côté des hospitalisations où l’offre de soins est au plus faible alors qu’il faut s’attendre à des admissions quotidiennes comme au mois de mars. 

Concernant le gouvernement, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon appelle les français à la vigilance et à la responsabilité. Sans obligation, elle conseille de remettre le masque dans les transports afin de freiner la propagation du virus. 

Face à l’urgence, de nouvelles mesures 

Le média Atlantico a dévoilé un avant-projet de loi du gouvernement. Confirmé à l’AFP par le ministère, cet avant projet de loi contient trois articles, dont un autorisant le Premier ministre à imposer par décret la présentation d’un pass sanitaire à partir de 12 ans pour entrer ou sortir du territoire hexagonal. Le gouvernement veut également allonger jusqu’au 31 mars 2023, l’utilisation des fichiers informatiques SI-DEP (résultat des tests de dépistage) et Contact Covid (personnes infectées et cas contacts). 

Au niveau du territoire, pas de panique ! Cet avant-projet, ne prévoit pas de prolonger au-delà du 31 juillet 2022, l’état d’urgence sanitaire, ni l’obligation d’un pass sanitaire ou vaccinal pour restreindre l’accès à certains établissement ou lieux de rassemblements. Pour l’instant aucune mesure ne semble gâcher les vacances d'été, il faudra tout de même attendre la fin juillet pour en être sûr. Elisabeth Borne dispose encore d’un mois pour prendre de nouvelles mesures. 

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Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

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