Covid : vers un retour des masques dans les transports en commun ?

Même s’il nous a toujours été conseillé de le porter, le masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun depuis près de 6 mois. Cependant, avec l’arrivée d’une 8e vague de Covid-19 et un retour des maladies saisonnières, la présidente du nouveau Conseil scientifique Brigitte Autran recommande un retour du masque dans les transports en commun et les endroits peuplés.

« Un geste civique »

Brigitte Autran, présidente du nouveau Conseil scientifique renommé "Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires" (Covars), a affirmé sur France Info vouloir que le port du masque « devienne un geste civique ». En effet, l’immunologue invite à la prudence face à la recrudescence du virus et au retour des maladies contagieuses hivernales.

Pour le mois de septembre, plus de 42 000 cas par jour ont été recensés en moyenne, avec une augmentation des hospitalisations de 54 %. Même si ce geste est fortement recommandé, il n’est pour le moment pas redevenu obligatoire. Pour ce qui est du retour de la vaccination, une nouvelle campagne débute ce lundi 3 octobre, pour une 4e ou 5e dose. Il s’agit ici de vaccins "bivalents", plus adaptés au variant Omicron. Selon Brigitte Autran, ces nouveaux vaccins « vont permettre de mieux limiter l'infection et la transmission ».

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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