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Qui est Damien Tarel, l’homme qui a giflé Emmanuel Macron ?

Publié le 9 juin 2021 à 11h42

Modifié le 9 juin 2021 à 13h48

par Yvette Jaurès

Il était jusqu’ici inconnu des services de police. Damien Tarel, un drômois de 28 ans, a été placé en garde-à-vue ce mardi 8 juin pour « violence volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique » après avoir giflé le président Emmanuel Macron. Un geste qui a indigné la classe politique française : « Damien n’est pas quelqu’un qui a un tempérament violent, c’est quelqu’un qui a un tempérament très réfléchi », explique Loïc, un ami de Damien à BFM TV

Juste avant de gifler le président de la République, Damien Tarel a prononcé « Montjoie, Saint-Denis, à bas la macronie », un cri dont la première partie est une référence royaliste qui est depuis devenue un signe de ralliement de l’extrême-droite. Présenté comme quelqu’un de « timide » par ses proches, Damien Tarel vit de petites missions d’intérim et est plutôt actif sur YouTube. Il suit plusieurs chaînes royalistes et d’extrême-droite comme celle du Cercle Richelieu, d’Henry de Lesquen (condamné pour négationnisme et provocation à la haine) ou encore de Julien Rochedy, un ancien cadre du Front National. 

 
Que risque-t-il ? 

Ce n’est pas la première fois qu’un membre de la classe politique française est agressé lors d’un déplacement. En 2017, le Premier ministre de l’époque, Manuel Valls avait été giflé par un jeune, ensuite condamné à trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travaaux d’intérêt général. Nicolas Sarkozy avait, lui, été agrippé en 2011 au cours d’un déplacement dans le Lot-et-Garonne. Le responsable avait écopé de 6 mois de prison avec sursis assortis de 3 ans de mise à l’épreuve, d’un stage de citoyenneté de 2 jours et d’une obligation de soins en milieu hospitalier. François Hollande s'était quant à lui fait asperger de farine en février 2012 lors de sa campagne électorale mais n’avait pas porté plainte. La responsable de l’enfarinage avait été placée en psychiatrie peu de temps après. Alors qu’en est-il de Damien Tarel ? D’après le code pénal, « les violences ayant entraîné une incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ». Affaire à suivre...

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Les travaux pour rénover le pont de Pierre vont suspendre les trams cet été à Bordeaux

Publié hier à 17h30

par La Rédac'

À partir du printemps 2025, Bordeaux Métropole lance un chantier de grande envergure entre la place Stalingrad et la porte de Bourgogne, visant à rénover le Pont de Pierre et moderniser le réseau de tramway. Ces travaux auront un impact majeur sur la circulation des trams de juin à août, perturbant les lignes A, C et D pendant trois mois.

Un chantier titanesque dès le printemps 2025 

Le projet comprend deux volets : la rénovation du Pont de Pierre, qui sera inaccessibile pour les trams, bus et taxis, et la modernisation du réseau à la porte de Bourgogne, avec l’installation de nouveaux aiguillages. L’objectif est de renforcer l’infrastructure et d’améliorer la continuité du service de transport public âgé de 20 ans tout en créant deux nouvelles lignes de tram : les liaisons E et F, qui relieront respectivement la gare à l’aéroport et la Rive-Droite à Blanquefort.

Aucun tramway, ni bus, ni taxi vont pouvoir circuler 

« Ce chantier est l’un des plus importants de ces vingt dernières années », souligne la Métropole. Si l'enjeu est crucial pour la préservation du Pont de Pierre, il va provoquer des désagréments pour les usagers, notamment avec la suspension partielle du tramway durant l’été. Un vaste plan de substitution sera mis en place, avec notamment une augmentation des fréquences sur la ligne 16 et un encouragement au recours aux modes de transport doux, comme la marche ou le vélo.

Les travaux sur le Pont de Pierre, d'une durée de 52 mois pour un budget de 50 millions d’euros, visent à consolider la structure vieillissante du pont, jugée proche de sa limite d’élasticité. Parmi les interventions, l’insertion de 160 micropieux dans les fondations du pont devrait renforcer sa stabilité.

Pour une meilleure mobilité à venir

Dans le même temps, le réseau de tramway à la porte de Bourgogne sera modernisé pour améliorer sa fiabilité et sa capacité. Ces améliorations devraient permettre de renforcer le service tout en créant de nouvelles connexions pour les usagers. Ce double chantier, à la fois ambitieux et complexe, façonnera le futur du transport à Bordeaux, mais en attendant, il faudra faire preuve de patience et d’adaptation face aux perturbations à venir.

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