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Emmanuel Macron prépare un pass sanitaire pour rouvrir les restaurants et lieux culturels

Publié le 26 février 2021 à 10h25

Modifié le 26 février 2021 à 14h23

par Morgane Espagnet

Ce jeudi 25 février, le président de la République a tenu une conférence de presse à l’issue d’une visioconférence avec les 27 dirigeants de l’Union Européenne. L’objectif ? Instaurer un pass sanitaire pour tou.te.s les Français.es en vue de la réouverture des lieux culturels et des restaurants

 
Rouvrir les restaurants et lieux culturels

Différent d’un simple passeport vaccinal, le pass permettra de démontrer le bon état de santé de son détendeur, qu’il soit vacciné ou non. Il sera ainsi accessible à tous via un QR code sur l’application nationale TousAntiCovid. « Si on arrive à rouvrir certains lieux, nous ne saurions conditionner leur accès à une vaccination, alors même que nous n'aurions même pas ouvert la vaccination aux plus jeunes », explique le président. Chaque Français.e pourra alors renseigner son état de santé général et pourquoi pas les résultats de ses derniers tests PCR. 

Se pose alors la question du respect des données personnelles. La mise en place d’un tel outil « va poser beaucoup de questions techniques, de respect des données individuelles, d'organisation de nos libertés », ajoute Emmanuel Macron. Comment les informations enregistrées seront-elles vérifiées et seront-elles utilisées par le gouvernement ? Pour cela, il entend « préparer dès maintenant techniquement, politiquement, et juridiquement » les conditions dans lesquelles le pass pourra être proposé aux Français.es. Il sera potentiellement commun à tous les pays de l’Union Européenne pour « éviter que chaque pays développe son propre système » et ainsi « travailler à une certification médicale commune ». Le président de la République tiendra une réunion avec des membres du gouvernement la semaine prochaine pour préparer ce fameux pass. 

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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