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[EN IMAGES] Anne Hidalgo s'est baignée dans la Seine ce mercredi

Publié le 17 juillet 2024 à 10h52

Modifié le 17 juillet 2024 à 13h02

par Auriane Camus

Elle l'avait dit, elle l'a fait : Anne Hidalgo, maire de Paris et fervente défenseuse de son projet, s'est enfin baignée dans la Seine ce mercredi 17 juillet au matin, à quelques pas de l'Hôtel de Ville parisien. Une armée de journalistes étaient présents sur place pour filmer le plongeon de l'édile, accompagnée de Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JO (Cojo), et de Marc Guillaume, préfet de la région Île-de-France, mais toutefois sans Emmanuel Macron qui avait pourtant promis de se baigner aussi à l'occasion des Jeux olympiques.

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Samedi 13 juillet, la ministre des Sports et des Jeux olympiques Amélie Oudéa-Castéra avait ouvert la marche en étant la première figure politique à plonger (ou plutôt glisser...) dans la Seine. Les images n'avaient pas manqué de faire réagir les internautes qui s'étaient amusés du cri de la ministre au moment de se mettre à l'eau... et on les comprend.


Une baignade très attendue

Après deux reports successifs en raison des fortes pluies qui avaient rendu la Seine impropre à la baignade et de la tenue des élections législatives anticipées, la maire de Paris a enfin fait le grand saut. Elle s'est dite très fière de cette réussite et a affirmé que l'eau de la Seine était « très très bonne, un petit peu fraîche mais pas tant que ça » au micro des journalistes. La maire de Paris a également remercié le préfet de la région, mais aussi Tony Estanguet de l'avoir accompagnée dans ce projet : « sans les Jeux, on ne l'aurait pas fait », a-t-elle déclaré.

Si aujourd'hui seul·es quelques élu·es, employé·es de la Ville et journalistes ont pu mettre le pied à l'eau, en 2025, ce sont tous les Parisien·nes et visiteur·ses qui pourront se baigner dans la Seine. Une promesse déjà faite par Jacques Chirac en 1988 et finalement honorée par Anne Hidalgo 37 ans plus tard : « Imaginez dans un an, un site de baignade ici, une piscine, avec toutes celles et ceux qui pourront et voudront venir nager. Les Jeux ont été le moteur et l'accélérateur. Mais nous le faisons parce que nous avons besoin d'adapter nos villes au changement climatique », a ajouté la maire de Paris après sa baignade.


La Seine enfin conforme à la baignade

En avril 2024, l'ONG Surfrider, spécialisée dans la qualité des eaux et la protection de l'océan et des rivières, avait alerté sur un état « alarmant » de la qualité de l'eau de la Seine, notamment en raison de la présence de plusieurs bactéries à des niveaux qui dépassent les normes fixées par la Fédération internationale de natation.

Ce mardi 16 juillet, l'ONG avait finalement publié une nouvelle étude indiquant que les eaux du fleuve étaient désormais propices à la baignade. Selon leurs analyses, les concentrations en bactéries escherichia coli ainsi qu'en entérocoques – pouvant causer des infections urinaires ou septicémies – sont passées pour la première fois en-dessous des seuils réglementaires. 

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Les travaux pour rénover le pont de Pierre vont suspendre les trams cet été à Bordeaux

Publié hier à 17h30

par La Rédac'

À partir du printemps 2025, Bordeaux Métropole lance un chantier de grande envergure entre la place Stalingrad et la porte de Bourgogne, visant à rénover le Pont de Pierre et moderniser le réseau de tramway. Ces travaux auront un impact majeur sur la circulation des trams de juin à août, perturbant les lignes A, C et D pendant trois mois.

Un chantier titanesque dès le printemps 2025 

Le projet comprend deux volets : la rénovation du Pont de Pierre, qui sera inaccessibile pour les trams, bus et taxis, et la modernisation du réseau à la porte de Bourgogne, avec l’installation de nouveaux aiguillages. L’objectif est de renforcer l’infrastructure et d’améliorer la continuité du service de transport public âgé de 20 ans tout en créant deux nouvelles lignes de tram : les liaisons E et F, qui relieront respectivement la gare à l’aéroport et la Rive-Droite à Blanquefort.

Aucun tramway, ni bus, ni taxi vont pouvoir circuler 

« Ce chantier est l’un des plus importants de ces vingt dernières années », souligne la Métropole. Si l'enjeu est crucial pour la préservation du Pont de Pierre, il va provoquer des désagréments pour les usagers, notamment avec la suspension partielle du tramway durant l’été. Un vaste plan de substitution sera mis en place, avec notamment une augmentation des fréquences sur la ligne 16 et un encouragement au recours aux modes de transport doux, comme la marche ou le vélo.

Les travaux sur le Pont de Pierre, d'une durée de 52 mois pour un budget de 50 millions d’euros, visent à consolider la structure vieillissante du pont, jugée proche de sa limite d’élasticité. Parmi les interventions, l’insertion de 160 micropieux dans les fondations du pont devrait renforcer sa stabilité.

Pour une meilleure mobilité à venir

Dans le même temps, le réseau de tramway à la porte de Bourgogne sera modernisé pour améliorer sa fiabilité et sa capacité. Ces améliorations devraient permettre de renforcer le service tout en créant de nouvelles connexions pour les usagers. Ce double chantier, à la fois ambitieux et complexe, façonnera le futur du transport à Bordeaux, mais en attendant, il faudra faire preuve de patience et d’adaptation face aux perturbations à venir.

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