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Envie de changer de vie ? La DGSI recrute

Publié le 8 novembre 2019 à 15h55

Modifié le 8 novembre 2019 à 18h36

par Manon Merrien-Joly

Si d'ordinaire, les recrutements effectués par la DGSI passaient par l'interne, certaines entreprises ou grandes écoles, le service de renseignement ouvre aujourd'hui son processus au public en proposant plusieurs postes. 

La DGSI, ou la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (à ne pas confondre avec la DGSE, dont le quotidien des agents est relaté dans la série Le Bureau des Légendes diffusée sur Canal +) est chargée "de la recherche, de la centralisation et de l’exploitation du renseignement d’intérêt pour la sécurité nationale et les intérêts fondamentaux de la Nation, sur l’ensemble du territoire de la République". Située à Levallois-Perret, les missions principales du service sont "le contre-terrorisme, la lutte contre les extrémismes violents, le contre-espionnage, la protection économique, la contre-prolifération et la cyberdéfense".

D'ici à 2024, selon Le Monde, 1200 personnes devraient rejoindre ses rangs, avec notamment une recrudescence de profils spécialisés dans les nouvelles technologies. Concurrencés par d'autres services de renseignement et désormais par les GAFA et autres multinationales du web à la recherche des pointures de la tech, la DGSI a donc mis en ligne plusieurs annonces pour intégrer de nouveaux profils parmi les 150 métiers exercés. 

A la question "faut-il avoir fait Polytechnique ?", une personne du service des ressources humaines répond, interrogée par le Monde : "Nous ne cherchons pas que des ingénieurs surdiplômés, on embauche aussi des techniciens, des administratifs. C’est la personne qui compte le plus." Egalement selon le quotidien, la DGSI aurait un projet de convention avec des pôles universitaires. 

Parmi les métiers recherchés, on trouve des interprètes de données de communication / Analystes technique, ingénieurs R&D, des analystes Internet/darkweb, des architectes et urbanistes informatiques, des spécialistes de l’investigation numérique, des data-scientists, des spécialistes en cyberdéfense et SSI (sécurité des systèmes d'information)...

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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