Les réseaux sociaux sont de magnifiques plateformes de partage, mais aussi de véritables nids de haine. Une étude menée par l’ONG Amnesty International sur l’année 2017 s'est penchée sur le déferlement d'insultes véhiculées sur Twitter et ses victimes.
C'était un travail de longue haleine pour Amnesty International. Cette étude a réuni plus de 6000 personnes, qui ont eu la lourde tâche de vérifier le contenu de plus de 200 000 tweets envoyés à plus de 770 femmes noires. Le résultat est choquant : 1,1 million de messages insultants ou abusifs à un rythme de deux par minute. Ces messages sont tous à caractère raciste, misogyne ou homophobe.
D’après Amnesty International, les femmes racisées ont 34 % de risques en plus de recevoir des messages insultants que les femmes blanches. On savait que Twitter gagnait la palme d’or du ramassis de haine et d’insultes, mais désormais, c’est prouvé par les chiffres. On ne peut plus le nier. Il serait temps d’y faire un grand ménage de printemps…