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Les fleurs de CBD désormais interdites à la vente en France

Publié le 4 janvier 2022 à 10h29

Modifié le 5 janvier 2022 à 08h05

par Sarah Leris

Coup dur pour l’industrie du CBD et tous ceux qui s’y étaient convertis pour se sevrer. Depuis quelques jours, les fleurs de cannabis chargé en CBD sont désormais interdites en France, à la vente comme à la consommation. Concrètement, il interdit « la vente aux consommateurs de fleurs ou de feuilles brutes sous toutes leurs formes, seules ou en mélange avec d’autres ingrédients, leur détention par les consommateurs et leur consommation. Les fleurs et feuilles ne peuvent être récoltées, importées ou utilisées que pour la production industrielle d’extraits de chanvre. Seuls des agriculteurs actifs au sens de la réglementation européenne et nationale en vigueur peuvent cultiver des fleurs et des feuilles de chanvre ».

Plus de cannabis à fumer dans les shops de CBD, donc, ni d’infusion. L’arrêté ne concerne pas les produits dérivés tels que les huiles, les crèmes, etc. La raison ? Des « motifs d’ordre et de santé publique », car les forces de l’ordre n’auraient aucun moyen de connaître la dose en THC de l’herbe saisie. Pourtant le test existe, notamment en Suisse, où elles peuvent reconnaitre le CBD légal et illégal en moins de deux minutes. Alors quoi ?

Un marché à un milliard d’euro

Deux pas en avant, trois pas en arrière. Une fois de plus, le gouvernement prouve qu’il n’a rien compris et passe à côté d’un beau pactole puisque le marché du chanvre correspond à un milliard d’euro. 2000 boutiques de CBD en France qui se retrouvent à diviser par deux leur chiffre d’affaires, et qui donc se retrouvent possiblement sur le carreau, ça fait mal. Du côté de l’Etat aussi, la perte est conséquente puisqu’on tire un trait sur les taxes qui peuvent atteindre 50% sur les plantes à fumer.

Enfin, ne vaut-il mieux pas avoir la main mise sur le marché en pleine expansion et permettre à chacun de se sevrer avec du CBD plutôt que de rendre toutes les fleurs illégales, lorsqu’on sait que l’illégalité ne fait pas baisser la consommation mais augmente les fraudes et le trafic ?

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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