istock-1355684614

Les Franciliens élus rois du gaspillage en France

Publié le 17 octobre 2022 à 12h17

Modifié le 17 octobre 2022 à 15h21

par Nicolas Cogoni

Dans une étude réalisée par la société de kit de repas HelloFresh et l'institut Censuswide, afin d’évaluer l’ampleur du gaspillage alimentaire en régions françaises, l’Île-de-France serait le mauvais élève du classement ! Les résultats, relayés par actu.fr, affirment que les Franciliens jettent à la poubelle plus de 20 euros en moyenne de nourriture par semaine. L’expert culinaire de chez HelloFresh explique d’ailleurs que « les Franciliens sont ceux qui se retrouvent le plus souvent à jeter les aliments car ils ne les ont pas consommés avant leur date de péremption, à 54 % contre 48,34 % pour le reste de la France. ». Un bel écart se creuse, allant jusqu’à 6,39 euros de différence entre la région qui gaspille le plus et celle qui gaspille moins. Car si nous somme les plus mauvais sur le sujet, les habitants du Sud-Est et du Sud-Ouest de la France sont quant a eux les plus responsables.


Les Franciliens, moins inquiets par l’inflation

Alors oui, l’Île-de-France est celle qui gaspille le plus avec 1/4 de la nourriture qui termine directement à la poubelle. Mais ce n’est pas tout, même si l’inflation inquiète de plus en plus la population nationale, les Franciliens seraient les moins soucieux quant à la répercussion sur leur porte-monnaie. Et pour 35,27% d'entre eux, le budget courses est dépassé contre 33,48% à l'échelle nationale. 

Pourtant, de plus en plus de solutions s'offrent à vous pour limiter le gaspillageEntre les applications anti-gaspi, les doggy bags au resto ou les nombreuses recettes zéro déchets qui vous porpose de recycler vos restes alimentaires, vous avez le choix... Et en plus de ça, vous pourrez faire de belles économies !  

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
festival-isulia-bordeaux

Un Open Air de 8H va avoir lieu dans une ancienne raffinerie en plein Bordeaux

undefined undefined undefined 18h30

La Rédac'

L’arrivée du printemps célébrée à ciel ouvert

Isulia signe le grand retour des Open Air printanniers le samedi 19 avril 2025, à La Cité Bleue, dans le quartier de Bacalan. De 16h à 00h, ce format condensé du festival Isulia promet un concentré d’énergies plurielles et de créations engagées, entre concerts, performances artistiques et espaces immersifs. Organisé dans les vestiges industriels d'une ancienne raffinerie réinventée en haut lieu culturel, l’événement s’annonce comme un moment fort de la saison avec plus de 1000 m2 dédiés à la fête. 


Une fusion entre danse, exploration et partage

Né en 2021, Isulia dépasse les frontières d'un simple festival : c’est un espace vivant, libre et inclusif, où s’entrelacent création, réflexion et engagement. Témoin des mutations artistiques et sociétales, il s'affirme comme un laboratoire d’idées et une plateforme pour les nouvelles voix de la culture indépendante. Isulia défend une vision fédératrice de la fête, où l'art rencontre le sens, et la musique, les consciences.

isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne