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BONNE NOUVELLE : La planète reverdit !

Publié le 26 février 2019 à 11h57

Modifié le 27 février 2019 à 15h34

par La Rédac'

Depuis 2000, la Planète bleue a gagné 5% de verdure, ce qui correspond à la surface de la forêt amazonienne. Plutôt cool non ?


Cette info a été donné donnée par la Nasa et relayée par le site Novethic. Selon l’agence spatiale américaine, la principale contribution vient de la Chine et de l’Inde, à travers le développement de massifs forestiers et de terres agricoles.

©Nasa Earth Observatory


Pourquoi la Chine et l’Inde sont à l’origine de ce développement ?

Chi Chen, chercheur à l’université de Boston et premier auteur de l’étude, explique que les travaux de la Chine et de l'Inde correspondent à « plus d'un tiers du reverdissement de la planète, alors qu'ils ne contiennent que 9% de ses surfaces végétales ». En Chine, la progression des zones végétales s’établit à 10,5% par décennie, 5,5% en Inde, 4,6% pour l’Union Européenne, 4,2% pour le Canada et 2,7% pour les États-Unis. Le Chine a développé un programme de plantation d’arbres, la "muraille verte", un succès.

42% de la re-végétalisation est due à l’expansion des forêts et 32% à l’agriculture. En Inde par contre, le verdissement est dû à 82% à l’agriculture. Le chercheur de la Nasa et coauteur de l’étude Rama Nemani explique aussi ce phénomène par « un climat plus chaud et humide et la fertilisation résultant de l’ajout de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ».

Tout n’est donc pas perdu, cependant, ces deux pays restent parmi les plus gros pollueurs du monde et leurs méthodes d'agriculture sont souvent intensives et peu respectueuses de l'environnement. En plus, gros hic, c’est le point de non retour de la destruction des forêts primaires telles que la forêt amazonienne ou indonésienne, qui abritent des peuples autochtones et une biodiversité incroyable qui sont aujourd’hui plus que menacés.

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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