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Le gouvernement distribuera des masques à tous les Français à partir du 4 mai

Publié le 24 avril 2020 à 11h14

Modifié le 24 avril 2020 à 17h47

par Morgane Espagnet

En vue du déconfinement le 11 mai, le gouvernement va mettre en place des expérimentations à partir du 4 mai pour distribuer des masques grand public à tous les Français. L’objectif ? Reprendre les transports en commun ou faire les courses en toute sécurité. Plusieurs modes de distribution sont envisagés pour permettre à un maximum de Français d’y avoir accès. « Plusieurs modes de distribution ont été identifiés. […] Le champ des possibles est très large et nous regardons toutes les hypothèses : pharmaciens, mairies, grande distribution, buralistes, plateforme Afnor, e-commerce, etc. », explique Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances en charge du sujet, ce vendredi 24 avril aux Echos. 

Des masques lavables et réutilisables 

Pour l’heure, le gouvernement a « initié une filière de fabrication de marques grand public en textile, le plus souvent lavables et réutilisables », ajoute Agnès Pannier-Runacher aux Echos. La production a d’ailleurs atteint plus de 10 millions de masques la semaine passée. Pourtant, malgré les masques, 18 millions de Français à risque devront encore rester confinés chez eux après le 11 mai. « Pour ces 18 millions de personnes, on continuera le confinement », a déclaré Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, devant la commission des lois du Sénat. Si des mesures ne sont pas mises en place, comme la distribution de tests de dépistage ou un système de traçage des contacts de nouveaux cas identifiés, le déconfinement devra, selon Jean-François Delfraissy, être reporté. « S'il faut retarder de quelques jours parce qu’on n’est pas prêts, il faudra retarder de quelques jours. Pour combien de temps, je ne sais pas. En attendant peut-être un médicament préventif », a t-il affirmé. Affaire à suivre...

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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