Voilà une semaine que la grève du 5 décembre ne cesse de se prolonger. À deux semaines des fêtes de Noël, le doute s’installe et l’angoisse monte : va-t-on pouvoir quitter notre ville et rejoindre nos contrées familiales ?
La grève du 5 décembre deviendra peut-être la grève du mois de décembre. Après une semaine de trains et avions annulés, métro fermés, de routes embouteillées, circulation des trams ralentie, la situation ne semble pas se dégager. En effet, la grève des cheminots s’étend désormais à une grève interprofessionnelle qui s’attaque de manière générale à la réforme des retraites.
« Le mouvement pourrait aller jusqu’à Noel si nous n’obtenons pas satisfaction »
Les enseignants, grands perdants de la réforme des retraites - qui prévoit un régime des retraites par un système universel par points - se mobilisent en masse. 51% des membres de l’Education Nationale a manifesté le 5 décembre. Si le gouvernement ne prend pas en compte leurs revendications, « le mouvement pourrait aller jusqu’aux vacances de Noël » déclare Francette Popineau, la secrétaire générale du Snuipp-FSU, dans les colonnes du Figaro.
« La cible n’est pas Noël » pour les cheminots
Interrogé par l’Express, Philippe Herbeck, secrétaire général de Force Ouvrière Cheminots affirme que le but n’est « évidemment pas d’aller jusqu’à Noël. » Mais tant qu’il n’y a pas de retrait de projet, « on ne s’arrêtera pas ».
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Alors que chacune des professions mobilisées attend une réponse favorable de la part de l’exécutif, Emmanuel Macron confiait à RTL avant le début des mobilisations, qu’il n’aurai « aucune forme de faiblesse ou de complaisance (…) je veux aller au bout de cette réforme. » Le bras de fer s’annonce donc rude, et sûrement long. Qui sait, au lieu d'être les pieds sous le sapin, on sera tout aussi bien dans notre salon.
