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Le SMIC augmente à partir de novembre

Publié le 2 octobre 2024 à 12h00

Modifié le 2 octobre 2024 à 13h57

par Flora Gendrault

« Nous revaloriserons le Smic de 2 % dès le 1er novembre », a annoncé aux députés Michel Barnier lors de son discours de politique générale, prononcé ce mardi 1er octobre. Une légère faveur pour permettre de maintenir le pouvoir d’achat des Français·es face à l’inflation galopante, « en anticipation de la date du 1er janvier », a-t-il précisé. Cette revalorisation fera passer le SMIC horaire brut de 11,65 € à 11,88 €, et le SMIC mensuel net de 1398,7 € à 1426,67 € pour une semaine de 35 heures.


« Le niveau de vie des Français » préoccupant 

« Il reste dans notre pays des branches professionnelles dans lesquelles les minima sont inférieurs au Smic, ce n’est pas acceptable et cela fera l’objet de négociations rapides », a pointé le nouveau Premier ministre, en poste depuis le 21 septembre 2024. Celui-ci a ainsi cité parmi ses cinq chantiers prioritaires le « niveau de vie des Français », alors que deux Français sur cinq disent avoir traversé « une période de grande fragilité financière » au moins à un moment de leur vie dans le dernier baromètre du Secours Populaire, publié le 16 septembre dernier. 


Pas le coup de pouce du siècle 

À noter toutefois que par cette mesure, Michel Barnier ne fait qu’avancer dans l’année la hausse mécanique du Smic, traditionnellement fixée au 1er janvier. Il n’y aura donc pas d'augmentation supplémentaire en janvier 2025.

En France, le Smic est le seul salaire ajusté en fonction de l'inflation. Il connaît une augmentation automatique chaque année au 1er janvier, avec des ajustements possibles en cours d'année dès que l'inflation dépasse 2 %. Le gouvernement peut ainsi décider d'accorder une augmentation supplémentaire - qualifiée de "coup de pouce" -, mais il n'y en a pas eu depuis 2012. Ici, la valorisation n’est donc qu’une anticipation

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Les travaux pour rénover le pont de Pierre vont suspendre les trams cet été à Bordeaux

Publié hier à 17h30

par La Rédac'

À partir du printemps 2025, Bordeaux Métropole lance un chantier de grande envergure entre la place Stalingrad et la porte de Bourgogne, visant à rénover le Pont de Pierre et moderniser le réseau de tramway. Ces travaux auront un impact majeur sur la circulation des trams de juin à août, perturbant les lignes A, C et D pendant trois mois.

Un chantier titanesque dès le printemps 2025 

Le projet comprend deux volets : la rénovation du Pont de Pierre, qui sera inaccessibile pour les trams, bus et taxis, et la modernisation du réseau à la porte de Bourgogne, avec l’installation de nouveaux aiguillages. L’objectif est de renforcer l’infrastructure et d’améliorer la continuité du service de transport public âgé de 20 ans tout en créant deux nouvelles lignes de tram : les liaisons E et F, qui relieront respectivement la gare à l’aéroport et la Rive-Droite à Blanquefort.

Aucun tramway, ni bus, ni taxi vont pouvoir circuler 

« Ce chantier est l’un des plus importants de ces vingt dernières années », souligne la Métropole. Si l'enjeu est crucial pour la préservation du Pont de Pierre, il va provoquer des désagréments pour les usagers, notamment avec la suspension partielle du tramway durant l’été. Un vaste plan de substitution sera mis en place, avec notamment une augmentation des fréquences sur la ligne 16 et un encouragement au recours aux modes de transport doux, comme la marche ou le vélo.

Les travaux sur le Pont de Pierre, d'une durée de 52 mois pour un budget de 50 millions d’euros, visent à consolider la structure vieillissante du pont, jugée proche de sa limite d’élasticité. Parmi les interventions, l’insertion de 160 micropieux dans les fondations du pont devrait renforcer sa stabilité.

Pour une meilleure mobilité à venir

Dans le même temps, le réseau de tramway à la porte de Bourgogne sera modernisé pour améliorer sa fiabilité et sa capacité. Ces améliorations devraient permettre de renforcer le service tout en créant de nouvelles connexions pour les usagers. Ce double chantier, à la fois ambitieux et complexe, façonnera le futur du transport à Bordeaux, mais en attendant, il faudra faire preuve de patience et d’adaptation face aux perturbations à venir.

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