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Un homme s'installe dans un arbre du Trocadéro pour sauver l’environnement

Publié le 1 juin 2022 à 15h53

Modifié le 1 juin 2022 à 16h54

par Sarah Leris

Souvenez-vous : en 2019, Thomas Brail, fondateur de l’asso du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), restait perché 28 jours sur un platane devant le ministère de la Transition écologique. Le héros des temps modernes remet le couvert : depuis lundi 30 mai dernier, il est perché dans un arbre bicentenaire près de la tour Eiffel pour demander le retrait total du projet de réaménagement des alentours, et ne redescendra que lorsqu’il aura obtenu gain de cause.

Le projet qui pose problème, OnE, doit « transformer en profondeur » les abords du monument et risque d'endommager les racines de certains arbres. Une possible catastrophe écologique, donc, quand on sait que la plupart des arbres qui ornent les alentours de la tour Eiffel sont vieux de plusieurs dizaines d’années. Le projet, choisi en 2019, prévoit un budget de 107 millions d’euro pour faire du pont d'Iéna le premier pont végétalisé de Paris et réduire la circulation sur la place du Trocadéro pour créer un « amphithéâtre végétalisé ».

Thomas Brail ne redescendra pas jusqu’à ce que la mairie ait renoncé au projet controversé. De manière plus large, lui et son asso veulent attirer l'attention sur l'avenir de tous les arbres. « On se bat contre des projets qui sont parfois néfastes mais pas seulement en ville. On demande au ministère de l'agriculture, de l'alimentation et des forêts mette en place un projet de loi qui encadre les coupes-rases. On ne peut plus entrer dans des forêts pour piller des hectares de bois. Sortir du bois des forêts oui mais pas les rayer de la carte », a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse qui a tenue depuis l’arbre ce lundi. « Sous prétexte de faire des aménagements dans les villes, au bord des routes, on peut demander une dérogation et abattre des arbres sains. Aujourd'hui, le moindre arbre sur la terre est important, il faut arrêter ça ».

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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