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Fantastic Fetus, le jeu qui défend le droit à l’avortement

Publié le 9 juillet 2019 à 16h47

Modifié le 10 juillet 2019 à 10h33

par La Rédac'

En Pologne, militer pour le droit des femmes est devenu plus que nécessaire, indispensable. Une jeune développeuse a créé un jeu vidéo, engagé, dans lequel il convient de s’occuper d’une femme durant ses neuf mois de grossesse.


Alors qu’on a clairement eu l’impression d’avoir basculé dans un mauvais cauchemar en apprenant que l’Alabama souhaitait interdire l’avortement (même dans les cas les plus extrêmes – viol, inceste...), la Pologne interdit quant à elle ce droit depuis 1993. Aleksandra Jarosz, jeune conceptrice issue de l’Académie des beaux-arts de Katowice, a créé un jeu en s’inspirant du mouvement polonais Black Protest aussi appelé Czarny Protest, qui depuis 2016 voit régulièrement des femmes vêtues de noir manifester pour leurs droits à l’IVG.

Fantastic Fetus d’Aleksandra Jarosz est un symbole de solidarité envers ses consœurs polonaises, mais également américaines, et à toutes les autres femmes qui ne peuvent pas prendre le contrôle de leurs vies, par abus de pouvoir des soi-disant bien-pensants.


Engagé jusqu’au graphisme

Avec Fantastic Fetus, on a vraiment l’impression de jouer avec un Tamagotchi, et pour cause, l’inspiration est assumée : la mère dont on doit s’occuper se nomme TamaMama. Mais ce qui nous frappe surtout, c’est l’aspect ultra vintage du graphisme ; le jeu est en quatre couleurs : blanc, gris, noir et bleu. Nul doute, en poussant même la déco du côté vintage (tapisserie, cuisine, et mobilier d’antan), la conceptrice veut nous confronter à la contradiction de notre époque qui se veut avant-gardiste face à ces choix politiques archaïques.

P.-S. : Le jeu s'engage à reverser vos donations aux "pro-choix", pour aider la lutte féminine en Pologne.

Pour jouer à Fantastic Fetus, c'est ici (et c'est gratuit).

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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