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JO 2024 : la mairie a-t-elle vraiment versé du colorant bleu dans la Seine ?

Publié le 23 mai 2024 à 13h00

Modifié le 24 mai 2024 à 09h12

par Clémence Varène

Dans la courte vidéo de 11 secondes, on peut voir quelqu’un sur un bateau pneumatique, en train de laisser couler des litres de colorant bleu dans les eaux (très) sales Seine. En légende : « POV : Paris qui colore la Seine avant les JO ». Il n’en fallait pas plus pour enflammer la toile et générer théorie du complot sur théorie du complot. Mais alors, notre chère Anne Hidalgo se cache-t-elle vraiment derrière cette misérable tentative de masquer l’état de la Seine aux yeux du monde ?


Une arnaque évidente ?

Bon, on vous l’accorde, devant la vidéo, pas besoin d’être Einstein pour comprendre très vite qu'elle n’a rien d’une vraie. Déjà, parce que le paysage en arrière-plan, bien que très charmant, ne fait pas vraiment penser aux abords de la Seine. Et surtout parce que la vidéo a été relayée par le site Pediavenir, un média parodique qui n’a d’autre volonté que de partager « la désinformation en temps réel » (une très jolie devise, vous en conviendrez).

Malheureusement, comme toujours, il a suffi de quelques bonnes poires pour relayer quand même la vidéo, créant ainsi un certain engouement autour de cette information. Pourtant, selon des sources — sûres, cette fois-ci — la vidéo a été tournée loin, très loin de la Seine, quelque part dans l’Illinois, par une entreprise spécialisée dans le traitement des eaux des étangs. Ils expliquent que l’usage d’un colorant bleu permet de réduire les petites plantes néfastes dans l’eau, ce qui nous laisse à penser que ce ne serait donc finalement pas une si mauvaise idée que ça.


Un état déplorable

Pour rappel, à deux mois à peine de la cérémonie d’ouverture des JO, l’opinion publique s’indigne face à l’état de la Seine, très loin d’être prête pour la baignade. Malgré une étude publiée récemment, indiquant un taux alarmant d’éléments nocifs dans le cours d’eau, le gouvernement s’entête à vouloir y maintenir certaines épreuves. Et Anne Hidalgo a même confirmé son intention d’y plonger une tête, en annonçant la date très officielle du 23 juin. On a hâte de voir ça !

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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