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Une « journée noire » de grève prévue à la SNCF mardi 21 mai

Publié le 17 mai 2024 à 11h45

Modifié le 17 mai 2024 à 17h09

par Lucie Guerra

Franciliens, Franciliennes, prenez vos dispositions parce que mardi 21 mai, les syndicats Sud-Rail et CGT-Cheminots appellent à une « journée noire » sur le réseau de transports en Île-de-France. Une grève qui risque d’impacter fortement le trafic ferroviaire régional. 


Revalorisation des primes en amont des JO

Le motif  de cette manifestation ? Faire pression sur la direction de la SNCF avant le début des négociations concernant les primes qui seront versées pendant les Jeux olympiques. Un communiqué Sud Rail, relayé par France Bleu, a notamment indiqué que la SNCF ne fait que « distribuer des miettes » à ses agents pendant la compétition sportive. Pour le moment, l’indemnité prévue s’élève à 50 € brut par jour.


Les trains et RER perturbés

À l’heure actuelle, il est difficile de dire quelles seront les lignes les plus impactées par la grève. Sur le site Transilien, il est indiqué que « le trafic risque d’être fortement pertubé » sur le RER B et les lignes de train H, K, L, N, P, R et U. Plus d’informations seront disponibles à partir de dimanche 19 mai, à 17h.

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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