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Toujours plus de coke et d\'héroïne en France

Publié le 20 décembre 2017 à 18h14

Modifié le 21 décembre 2017 à 10h23

par La Rédac'

L'Observatoire des drogues et des toxicomanies publie une étude menée sur l’année 2016 et les premiers mois de 2017, qui révèle l’accessibilité inédite de la cocaïne sur le territoire métropolitain et l’extension du trafic d'héroïne. La poudreuse a de belles descentes devant elle...


La cocaïne n'a jamais été aussi pure en France
. C'est ce que dévoile l'étude de l'OFDT. Importée des Antilles et de Guyane, la cocaïne se démocratise et séduit un plus large public. À savoir que cette année, elle est passée de 67€ par gramme à 85€ par gramme en moyenne. La façon de consommer la coke a également évolué. Si la cocaïne est consommée comme on l'imagine en soirée, elle s'immisce également dans les apéros et dans les "cadres non festifs", a indiqué à l'AFP l'épidémiologiste Agnès Cadet Taïrou. 

pureté-cocaïne

La deuxième tendance soulevée par cette étude est la percée de l'héroïne en France. L'OFDT parle d'une « extension des zones géographiques réinvesties par le trafic d’héroïne avec désormais un produit plus attractif pour les usagers. ». Cette drogue est consommée particulièrement dans le Nord de la France, en raison de la proximité avec la Belgique ou les Pays-Bas. La consommation se propage aujourd'hui dans le sud de la France, notamment à Marseille, Toulouse ou encore Bordeaux. 

D'autres pratiques constantes sont également évoquées dans cette étude, comme la pratique du chemsex (sexe sous drogue)l’évolution continue de l’offre du cannabis et les nouveaux produits de synthèseBref, le trafic de drogues se porte bien alors que les débats sur la légalisation du cannabis ou les salles de shoot font toujours couler autant d'encre. Pour retrouver l'étude complète réalisée par l'OFDT, rendez-vous par ici.

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

Publié hier à 20h30

par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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