Læticia Hallyday porte plainte contre TPMP pour avoir qualifié sa fille de 14 ans de "te-pu"

Læticia Hallyday critique le principe d'insulter une enfant 

On ne vous présente plus TPMP. Lors de l'émission du 30 janvier 2023, l'équipe a (cru malin de) diffuser une vidéo de Joy Hallyday, âgée de 14 ans, dansant en maillot de bain. Kelly Vedovelli, une chroniqueuse de l'émission, a proféré des insultes en qualifiant l'adolescente de "te-pu", ce qui a suscité l'indignation générale. En réponse, la mère de l'adolescente, Læticia Hallyday, a décidé de déposer plainte. 

Laeticia Hallyday et ses filles Jade et Joy - Geoffroy Van Der Hasselt / AFP

Les propos tenus par Kelly Vedovelli ont également été signalés à l'ARCOM pour "violation de l'obligation de respect des droits de la personne" et "violation de l'obligation de maîtrise de l'antenne". La mère de Joy Hallyday a déclaré que l'on peut faire de la prévention sur les réseaux sociaux sans insulter les gens, surtout lorsqu'il s'agit d'un(e) enfant. 

Ras-le-bol général face aux dérapages réguliers de TPMP

« Pour moi, c’est hyper vulgaire, avec sa langue, sa bouche, ses nichons… » La chroniqueuse Kelly Vedovelli semble avoir une vision bien particulière de ce que représentent un maillot de bain, une bouche, une langue et des seins. Pour elle, ces attributs définissent inévitablement Joy Hallyday comme une personne ayant recours à un commerce de son corps, ignorant complètement le fait que cette dernière soit âgée de seulement 14 ans.

Tout ça parce que, selon elle, ces attributs sont typiquement féminins et sexualisables. La stratégie de la défense illusoire de Kelly Vedovelli consistant à se ranger d'un point de vue "outré" est d'autant plus regrettable, car elle-même a probablement subi de nombreuses attaques similaires tout au long de sa carrière. La polémique a suscité l'indignation de nombreuses personnes, mais elle illustre également les dérapages réguliers de TPMP, qui attire chaque soir entre un et deux millions de téléspectateurs. Les insultes envers les enfants sont inacceptables, surtout dans un contexte de diffusion médiatique, aussi populaire qui plus est.

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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